Engagement #21

Valoriser et développer nos forêts, nos parcs et nos montagnes

Faisons de notre région le plus bel exemple de gestion durable et de valorisation intelligente de la forêt et du bois. »

Forêts et filière bois

Situées dans le peloton de tête des régions forestières françaises, tant par la qualité de leurs forêts que de leurs entreprises, les deux anciennes régions ont œuvré à organiser, développer et promouvoir toute la chaîne de la filière forêt-bois. Aujourd’hui, elle est forte de 25 000 emplois répartis dans 5 000 entreprises.

Montagne et parcs

Les deux anciennes régions ont su développer une politique active en faveur des territoires de montagne, par le biais de conventions/programmes interrégionaux : Massif Central pour le Morvan, Jura et Vosges. Elles ont accompagné également dans les espaces ruraux au patrimoine naturel et culturel riche et fragile, trois parcs naturels régionaux reconnus : les Ballons des Vosges, le Haut-Jura et le Morvan, véritables laboratoires d’un nouveau modèle de développement.

Cadre réglementaire

  • Le décret du 1er mars 1967, actualisé par la loi du 8 janvier 1993, définit le cadre réglementaire des parcs naturels régionaux.
  • La loi montagne de 1985 établit la nécessité de politiques différenciées, afin de prendre en compte les spécificités et handicaps des territoires de montagne.
  • La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt institue le co-pilotage de la politique forêt-bois par l’Etat et les régions à travers l’élaboration d’un programme régional forêt-bois.
  • La loi NOTRe renforce le rôle de la région en matière de développement économique avec la responsabilité d’élaborer le SRDEII, ainsi qu’en matière d’aménagement du territoire avec la responsabilité d’élaborer le SRADDET.

La convergence sera guidée par l’élaboration du contrat régional forêt-bois, déclinaison régionale du programme national de la forêt et du bois, et du contrat stratégique de filière.

La commission régionale forêt-bois, rassemblant tous les acteurs concernés, a été installée le 30 juin dernier. Elle élabore le contrat régional forêt-bois 2017-2027, qui devrait être finalisé à la mi-2017.

Faire de notre région un exemple de gestion forestière durable et de valorisation intelligente de la ressource

  • Créer plus de valeur ajoutée et d’emplois dans la filière forêt bois et favoriser sa structuration pour faire de notre région un exemple de bonne gestion et de développement optimisé de la filière forêt bois.
  • Encourager une gestion forestière et des pratiques sylvicoles responsables et exemplaires, promouvoir le rôle multifonctionnel de la forêt.
  • Soutenir les initiatives d’anticipation et d’adaptation aux changements et aux risques climatiques.
  • Favoriser la réappropriation publique et la gestion collective des forêts, véritable bien commun, dans les espaces à forts enjeux de préservation et de multifonctionnalité.

Protéger et développer nos montagnes

La région, dans l’esprit de la loi montagne, entend développer une politique différenciée en faveur de la montagne, en direction de ses trois massifs (Jura, Morvan, Vosges).

Cette politique nécessite l’adaptation des politiques régionales et le déploiement d’outils adaptés et transversaux, qui permettent d’activer des leviers de développement propres à ces territoires et qui ne visent plus uniquement la compensation de handicaps.
C’est une chance pour notre région d’avoir des territoires de montagne. Il s’agit à la fois :

  • de préserver ces espaces de montagne ;
  • de développer leur attractivité résidentielle, touristique et économique ;
  • de maintenir un tissu agricole-forestier vivant et dynamique avec à la clé la valorisation des productions agroalimentaires typées montagne.

Les engagements pris dans les conventions de massifs seront mis en oeuvre, n’excluant pas des actions complémentaires qui s’avéreraient utiles.

Parcs

La région entend favoriser toutes les conditions de la création du premier parc national de forêts de feuillus de plaine entre Champagne et Bourgogne, poursuivre le soutien aux parcs naturels régionaux existants (Ballon des Vosges, Haut-Jura, Morvan) et étudier l’opportunité de création de nouveaux parcs naturels.

Une campagne autour du réflexe bois

Cette filière est sans aucun doute une filière d’avenir. Propre et renouvelable, le bois est, en effet, le matériau le plus écologique qui soit : sa production émet peu de CO2 et il en séquestre par ailleurs. Pour la chimie, le bois constitue, en outre, une matière première renouvelable de substitution au pétrole. C’est également une énergie renouvelable. Cette filière est donc au cœur de la transition écologique. De la matière première au produit fini, cette filière permet de produire 100 % « made in Bourgogne-Franche-Comté » !

La clé du développement de cette filière réside dans l’augmentation de l’utilisation du bois dans la construction. Développer le « réflexe bois local » s’avère donc indispensable et ce autour de trois axes :

  • une stratégie de promotion active en direction de tous les publics ;
  • un devoir d’exemplarité de la région dans ses commandes publiques, notamment en tant que maître d’ouvrage dans les lycées ;
  • une incitation des autres maîtres d’ouvrage publics à adopter ce « réflexe bois local ».

Ressources utiles

23 contributions

Goasguen

Alors que l'Europe a rappelé l'importance de la prise en compte de la problématique du paysage en créant la "convention Européenne du paysage" à laquelle la France a adhérée en 2005 je constate que même le mot "paysage" est absent des textes du vocabulaire utilisé pour exposer les 33 objectifs proposés.
C'est particulièrement inquiétant de constater que les esprits qui ont contribué à l'élaboration de ce projet n'ont que des motivations économiques et utilitaires et ignore que le cadre de vie des habitants de la région conditionne le développement urbain et l'attraction des activités économiques.
Je suggère de confier à des architectes paysagistes l'étude des atouts paysager de la région

joel humblot

https://www.youtube.com/watch?v=aGd-2496B_g

Au vue de l'engagement de notre présidente, il me paraît indispensable de soutenir la lutte de cet association, dans un monde globale, si eux disparaisent, nous seront à court termes les prochains sur la liste!
Réagissons soutenons: Arutam
http://arutam.free.fr/

Fauvé Sylvain

La sortie des énergies fossiles est obligatoire mais l'implantation des éoliennes ne doit pas se faire sans concertation de la population riveraine. Il est sûr que les propriétaires des terrains forestiers sont favorables à de tels projets compte tenu des retombées financières qu'ils en retirent d'autant plus s'ils ne vivent pas à proximité! Protégeons nos forêts de l'implantation non réfléchie d'éoliennes et préservons nos lieux de promenades!

Marie Chodron

Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous dites sur l'importance du bois et de des forêts en matière de développement durable et de transition énergétique.
Par contre il me parait regrettable que vous ne parliez pas du tout de la déforestation, ni de la destruction de la biodiversité très présente dans les bois, avec l'installation de parcs éoliens dont l'efficacité en matière de baisse du réchauffement climatique en France reste à démontrer (cf l'exemple allemand).

isabelle scola et jean luc scola conseiller municipal

Les éoliennes dont la taille ne cesse d'augmenter, dont les pâles sont en mouvement quasi permanent et dont le sommet clignote en continu dans la nuit, constituent une pollution visuelle objective et reconnue par la population qui a pris conscience du problème. La vente de l'immobilier est maintenant souvent conditionnée à l'absence de parc éolien alentour.
On ne peut pas courir deux lièvres à la fois: compter sur la beauté de notre région pour développer l'activité touristique tout en multipliant les éoliennes qui détruisent le socle même de cette activité: notre paysage. C'est une politique incohérente.
Quelques élus et propriétaires terriens n'ont pas le droit de vendre dans leur seul intérêt, notre cadre de vie à tous.
Optons pour toutes les autres solutions, oui il le faut, mais abandonnons l'éolien.

Gobier

Développer la forêt est une noble cause encore faudrait il s'entendre sur le mot forêt. L'évolution de ces 40 dernières années montre que le douglas remplace de plus en plus le hêtre ou le chêne. Certes, un calcul financier à court terme démontre que cette essence, le douglas est bien plus rentable que la hêtraie-chênaie classique. Seulement nous avons aujourd'hui le recul de l'agriculture dite conventionnelle avec tous ses problèmes (pollution de l'eau, gène du voisinage, dégradation de l'environnement, problèmes sanitaires, disparition des agriculteurs).

On est en train de faire avec la forêt ce que l'on a fait avec l'agriculture et l'on aura assurément le mêmes déboires. On a déja pu constater que la monoculture d'épicéa avait provoqué une sensibilité de celui ci aux maladies et parasites.
Donc une forêt oui, mais une forêt diversifiée et exploitée de manière raisonnable et responsable.

Annie

Les forêts domaniales du Morvan devraient être "jardinées" et non coupées à blanc et massacrées pour un profit à court terme. Elles appartiennent à tous et sont un PATRIMOINE qu'il faut préserver (n'est-il pas trop tard ??)
Qui viendra visiter le MORVAN quand nous n'aurons plus que des plantations de résineux
uniformes et non une vraie forêt riche en biodiversité avec des essences indigènes.
MERCI LES DÉCIDEURS pour les générations suivantes....
Annie, une habitante triste de voir ce gâchis

Cyrille Pernat

L e patrimoine forestier se gère NON pas sur 40 ans comme le prescrivent tant de décideurs, mais à LONG TERME, car la valorisation d'une forêt reste inhérente à son profil climatique, sa situation géographique, son sol ainsi que ses essences basiques et indigènes.
Faire "table rase" des milliers d'hectares, pour n'y implanter qu'une SEULE monoculture, effacer la biodiversité de ces lieux et modifier cruellement le paysage reste encore et toujours, l'orientation actuelle de décideurs peu scrupuleux quant aux générations à venir.
Les produits financiers à court terme semblent l'unique préoccupation de nombre d'élus, ONF et groupements forestiers..
Nous allons à la catastrophe écologique.. pour nos enfants...
Merci pour eux.

Francois Falconnet

C'est très important (exemple du Parc Naturel du Morvan).
Mais attention les autres engagements (transition énergétique par exemple) doivent être cohérents entre eux: Non aux éoliennes dans nos sites protégés des parcs naturel (Parc régional du Morvan par exemple).

de Vinck Alice

1/ Nécessité d'une commission environnementale communale pour une vigilance + échanges d'informations locales puis générales
2/ Bocage: ne pas oublier le couple haie/fossé important pour le fonctionnement du cycle de l'eau
3/ garder le plus possible l'eau: celles des stations d'épuration à conserver (recyclage pour l'agriculture) ce qui limite la dégradation/appauvrissement de la biodiversité des cours d'eau.
3/ Imperméabilisation des sols: vigilance pour limiter l'urbanisation et la rurbanisation usant et abusant du goudronnage et du bétonnage.
4/ une politique de plantation d'arbres (si possible des feuillus): retenir les terres et capture du Co2 pour "engranger" en fabriquant du bois

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