Jeunesse et éducation : la marque de l’apprentissage

Jeunesse et éducation : la marque de l’apprentissage. Les académies de Dijon et Besançon accueillent 270 000 écoliers, 220 000 collégiens et lycéens, ainsi que 75 000 étudiants. À l’instar du reste du pays, on constate une élévation du niveau de diplôme, et une baisse du nombre de jeunes sortant du système scolaire peu ou pas diplômés. La part de non-diplômés a ainsi diminué de près de 5 %, entre 2007 et 2012, quand la part de personnes possédant un diplôme du supérieur augmentait de près de 3 points.En 2012, les jeunes (âgés de 15 à 24 ans) non diplômés dans la région sont légèrement moins nombreux, en proportion, qu’à l’échelle nationale : 24,4 % parmi les jeunes non scolarisés contre 25,1 % pour la moyenne française.

Jeunesse et éducation : la marque de l'apprentissage
Bourgogne-Franche-Comté : Une des régions les plus égalitaires

Une offre de formation davantage orientée vers la voie professionnelle que dans le reste de la France

La Bourgogne-Franche-Comté figure au 5e rang des régions françaises ayant la plus forte pro­portion d’actifs. Elle est même sur la première marche du podium pour le taux d’activité des jeunes de 15 à 24 ans. Cela s’explique par le rôle majeur joué par l’industrie et l’agriculture dans l’économie régionale, deux secteurs propres à faciliter l’intégration de jeunes ayant suivi des filières courtes.

Adapté à cet environnement spécifique, notre système de formation propose une offre tournée vers la voie professionnelle plus développée que la moyenne nationale. Le poids de l’apprentissage (près de 20 000 jeunes) dans la voie professionnelle y est également plus important qu’ailleurs en France métropolitaine. Il s’élève à 6,9 % dans l’académie de Besançon et à 5.6 % dans celle de Dijon, contre 5,2 % de moyenne en France. Les deux académies occupent respectivement dans ce domaine la 2e et la 11e places sur les académies françaises. Malgré ces éléments encourageants, le niveau de formation en apprentissage peine à s’élever : la part des apprentis en formation de niveau post­-baccalauréat reste ainsi plus faible qu’en moyenne nationale, et ce au profit du niveau CAP-BEP.

Lycées

Par rapport à la moyenne nationale, la région se caractérise par une plus forte proportion de titulaires du seul baccalauréat. Sur le plan des équipements, le conseil régional gère 131 lycées publics : 30 lycées généraux ou généraux et technologiques, 42 lycées polyvalents, 33 lycées professionnels, 19 lycées agricoles, 5 établissements régionaux d’enseignement adapté (EREA), 2 écoles nationales d’industrie laitière (ENIL). Les lycées sont implantés sur une surface totale plancher de 2 437 000 m², soit 1 435 bâtiments répartis sur un foncier total de 688 ha. Ce patrimoine immobilier date, en grande partie, des années 1960-1970.

Enseignement supérieur et recherche

On compte 75 000 étudiants en Bourgogne­-Franche-Comté. Leur répartition par type d’études est proche de la structure métropolitaine. L’université de Bourgogne et l’université de Franche-Comté se sont regroupées en com­munauté d’universités et d’établissements (COMUE) avec l’université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), AgroSup Dijon, l’Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques de Besançon (ENSMM), le groupe ESC Dijon-Bourgogne, ainsi que l’ENSAM Cluny.

Les sites universitaires sont implantés (par ordre décroissant d’effectifs estudiantins) à Dijon, Besançon, Belfort, Montbéliard, Le Creusot, Auxerre, Nevers, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Vesoul et Lons­-le-Saunier. A noter, l’intégration au programme Initiatives d’excellence du nouveau projet de recherche I-Site (Initiatives, science, innovation, territoires et économie) porté par la COMUE et l’université de Bourgogne-Franche-Comté (UBFC).

Caractéristique notable, la Bourgogne-Franche­-Comté est la seconde région qui « essaime » le plus. Près de la moitié des natifs diplômés du supérieur ou étudiants de la région (49 %) choisissent de partir vivre dans une autre région, principalement en Ile-de-France et en Auvergne­-Rhône-Alpes. A l’inverse, la région bénéficie de la présence de diplômés natifs d’autres régions, notamment limitrophes. Mais, au jeu de ces mobilités, la Bourgogne-Franche-Comté perd des étudiants et des diplômés du supérieur.

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