Cohésion sociale : une pauvreté et des inégalités moins fortes qu’ailleurs

Des conditions de vie plutôt favorables

La Bourgogne-Franche-Comté est l’une des trois régions françaises les plus égalitaires après la Bretagne et les Pays de la Loire. Avec un taux de pauvreté inférieur à la moyenne nationale et une échelle de revenue plus resserrée, la région génère un niveau de vie médian de 19 000 €/an (7e rang en France).

On observe des revenus plus élevés sur taxe Dijon-Mâcon et le long de la frontière suisse. Les couronnes des grandes aires urbaines abritent les niveaux de vie les plus élevés et les plus homogènes grâce à un marché du travail dynamique, à la différence des pôles  péri-urbains, moins favorisés.

Une économie sociale et solidaire à fort impact

Les chiffres clés de l’économie sociale et solidaire (ESS) en Bourgogne-Franche-Comté traduisent son impact régional :

  • 10 137 établissements employeurs (associations, coopératives, mutuelles, fondations) ;
  • 102 969 postes salariés ;
  • 11,6 % de l’emploi régional ;
  • 87 576 équivalents temps plein (ETP).

Le poids important de l’ESS, dans l’emploi régio­nal total, place la Bourgogne-Franche-Comté au 5e rang des régions françaises sur ce critère.

Une pauvreté davantage localisée dans les territoires ruraux isolés et les bassins de vie de certains pôles urbains industriels

Dans la région, 352 000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Cela représente 12,8 % de la population (5e plus faible taux national), contre 14,3 % en France. Néanmoins, on note des disparités territoriales marquées. Les situations de précarité restent prégnantes dans les zones d’emploi du Morvan, de Vesoul, Châtillon, Nevers, Gray, Belfort-Montbéliard-Héricourt, Avallon, Autun, Cosne-Clamecy et du Creusot-Montceau. Ces dernières affichent des taux de pauvreté supérieurs aux taux régional et national.

La région affiche, par ailleurs, une part de bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), parmi les ménages allocataires de la caisse d’allocations familiales (CAF), plus faible qu’à l’échelle nationale : 18,1 % en 2015, soit 2,1 points de moins. Mais près de la moitié des bénéficiaires du RSA (47.2 %) le sont depuis au moins trois ans.

Plus largement, deux ensembles de territoires apparaissent fortement exposés à la pauvreté :

  • les bassins de vie animés par de grands et moyens pôles urbains, le plus souvent industriels. Dans ces territoires très peuplés, où vit une grande partie des habitants pauvres de la région, les jeunes et les familles mono­-parentales constituent les ménages les plus vulnérables ;
  • les territoires ruraux, isolés de l’influence des villes. Dans ces bassins de vie qui perdent des habitants, toutes les catégories de ménages sont exposées au risque de pauvreté.

Politique de la ville : 58 quartiers prioritaires

La région compte 58 quartiers prioritaires de la politique de la ville, soit 4 % des quartiers prioritaires du niveau national. La majorité d’entre eux se situe dans le Doubs (13), la Saône-et-Loire (13), l’Yonne (7) et la Côte-d’Or (6).

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