Engagement #10

Soutenir l’enseignement supérieur et conforter le développement de l’université

En Bourgogne-Franche-Comté, la recherche, l’innovation et la valorisation sont au service de la société d’aujourd’hui et de demain. »

La Bourgogne-Franche-Comté est forte de 75 000 étudiants et s’appuie sur un réseau d’universités et de grandes écoles.

La politique d’enseignement supérieur distingue trois grands domaines d’intervention :

  • Les opérations de construction ou de rénovation de l’immobilier universitaire inscrites au CPER, avec comme focus la rénovation énergétique du patrimoine existant (logements étudiants, déploiement des TIC et renforcement des capacités de recherche et d’innovation dans les domaines stratégiques).
  • L’attractivité de l’offre de formation universitaire et l’amélioration de l’environnement des études, dans une logique d’égalité des chances.
  • Les parcours de mobilité à l’étranger des étudiants, des lycéens, des apprentis, des jeunes diplômés et des jeunes demandeurs d’emploi.

Un schéma régional de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (SRESRI), accompagné d’un état des lieux partagé avec l’ensemble de la communauté universitaire et des écoles, a été élaboré en 2015. Il s’agit du premier schéma voté à l’échelle de la région Bourgogne-Franche-Comté. Ce cadre constitue le socle pour construire la politique régionale d’ESRI dans son ensemble.

La loi de programmation pour l’enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet 2013, la loi MAPTAM du 27 janvier 2014 et la loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) ont placé l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation parmi les chefs de filat à exercer par la région, et lui ont conféré plusieurs compétences nouvelles (CSTI, consultation sur la carte des formations), dans un champ qui était une compétence volontaire de la région.

En 2015 ont été adoptées les SRI-SI (stratégies régionales de l’innovation pour une spécialisation intelligente) 2015-2020, annexées aux programmes opérationnels FEDER bourguignon et franc-comtois, dont la gestion incombe à la région.

Les acteurs clés de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ont participé à la conférence régionale organisée par le nouveau conseil régional. Ensemble, ils se sont mis d’accord sur des priorités d’actions.

Développer les études

Favoriser la poursuite d’études post-bac (orientation, attractivité des campus et des formations, développement de l’alternance, vie étudiante et des campus), accompagner les universités et les écoles dans le processus d’insertion de leurs étudiants grâce notamment à une meilleure mise en réseau du supérieur avec le monde économique, et accroître le nombre de doctorants.

  • Coordonner : affirmer le rôle fédérateur de la communauté d’universités et d’établissements (COMUE), pour préparer les universités et les écoles à affronter leurs transformations, et accompagner la stratégie I-Site, visant à valoriser les champs scientifiques d’excellence du territoire (transports, énergie, santé, agroalimentaire, microtechniques et nucléaire). L’I-Site est fondamental pour créer un réel effet d’entraînement avec le monde économique et la société, ainsi que pour envisager une synergie entre les membres fondateurs de la COMUE et les organismes de recherche.
  • Internationaliser : encourager les disciplines d’excellence du territoire à se développer à l’international, attirer les talents et assurer la mobilité des étudiants, des chercheurs dans le sens des départs comme des entrées.
  • Mettre la recherche, l’innovation et le transfert de technologie et de la connaissance au service du développement du territoire.
  • Mettre en oeuvre une gouvernance partagée pour avancer collectivement en unissant les forces, sous l’autorité de la région, chef de file territorial de cette thématique.

Consolider le partenariat avec la COMUE pour conforter l’attractivité universitaire de la région autour d’une carte des formations harmonisée

Ce partenariat se concrétisera au travers d’une convention d’objectifs et de moyens avec la COMUE et ses membres, notamment en lien avec le projet I-Site. Nous devons trouver des synergies entre la carte des formations de l’enseignement supérieur et du secondaire (lycées, apprentissage, formation tout au long de la vie [FTLV], formations sociales et sanitaires), les domaines d’excellence de la région, les besoins non couverts des PME régionales (technologiques, organisationnels, ressources humaines) et les domaines stratégiques des deux SRI-SI adossées aux programmes opérationnels (PO) européens FEDER.

Cette politique doit par ailleurs contribuer à renforcer la diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle. Les objectifs sont multiples :

  • sensibiliser les jeunes, les enseignants et leurs familles à la poursuite d’études supérieures et au potentiel des filières scientifiques de notre territoires ;
  • susciter des vocations ;
  • informer de la politique régionale et rendre visible sa contribution aux grands défis scientifiques en soutenant des manifestations grand public d’envergure.

Le renforcement du partenariat avec le milieu économique et les pôles de compétences régionaux (pôles de compétitivité, grappes d’entreprises) sera recherché.

Le projet Ecocampus

Un exemple d’opération structurante pour l’attractivité universitaire et le renforcement des liens avec le monde économique. Dans ce projet, financé par l’Union européenne, la région est en première ligne. Il s’agit de restructurer et de rénover le site universitaire de Belfort pour le transformer en un démonstrateur et une vitrine technologique de solutions innovantes pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

 Améliorer la vie étudiante

Les actions en faveur des étudiants (conditions de vie et d’études, attractivité) décrites et élaborées dans le schéma directeur de la vie étudiante (SDVE), annexé au contrat de site élaboré entre l’Etat et la COMUE-Université de Bourgogne-Franche-Comté (UBFC), ont vocation à rendre nos campus plus modernes et ouverts sur la ville. Une carte multiservices Pass UBFC en direction des étudiants et des personnels des établissements est d’ores et déjà en cours d’extension.

Concernant l’immobilier universitaire et les logements étudiants, la clause de revoyure 2016 du CPER a permis d’augmenter l’effort de l’Etat et de la région sur des opérations universitaires importantes (bâtiment A à l’UTBM et Ecocampus sur Belfort, ENSAM à Cluny, ENSMM à Besançon, hébergements CROUS à Besançon, Dijon et Cluny) et à renforcer la politique de site, en lien avec la COMUE.

Cette politique sera poursuivie et amplifiée, en particulier à l’occasion de la prochaine révision du CPER à mi-mandat.

Accroître le rayonnement de l’université à l’international tout en encourageant la mobilité internationale des étudiants

La structuration voulue à l’échelle de la région doit également prendre en compte la proximité d’universités reconnues pour leur compétitivité (Lyon, Strasbourg, Genève, Lausanne, Strasbourg, Clermont-Ferrand), en incitant les trois pôles universitaires principaux que sont Dijon, Besançon et Belfort-Montbéliard à renforcer leurs partenariats transfrontaliers et transrégionaux. La coordination et l’harmonisation des dispositifs dédiés à la mobilité internationale seront confiées à un service unique.

Une nouvelle gouvernance

La politique régionale reposera sur des principes de concertation et de coordination avec les acteurs du territoire :

  • un comité d’orientation stratégique (COS) de l’enseignement supérieur de l’innovation et de la recherche (ESRI) avec les chefs d’établissement de la COMUE, ainsi que les organismes et instituts de recherche présents sur le territoire ;
  • une conférence régionale ESRI annuelle avec l’ensemble des acteurs de l’ESRI ;
  • un comité régional de la recherche et de l’enseignement supérieur (CORRES) annuel avec les collectivités infrarégionales hébergeant des sites universitaires ;
  • un événement annuel grand public visant à faire connaître la politique régionale et l’importance du soutien à la recherche pour le développement de notre territoire (sensibiliser aux défis de la recherche et aux potentiels en termes d’emploi comme d’impact sociétal), et sur un thème donné (exemple : climat, cancer, agriculture) tous les deux ou trois ans.

500 rénovations supplémentaires de chambres d’étudiants sur la durée du mandat

Selon une étude de l’Unef concernant les conditions de vie des étudiants, parue en 2015, le logement représente le premier poste budgétaire des étudiants, avec des disparités fortes entre les villes : 392 euros/mois à Dijon contre 500 euros à Lyon ou 795 euros à Paris en moyenne, selon la même étude.

Au-delà du coût du logement, son confort contribue à la réussite des étudiants. La région, qui oeuvre pour l’amélioration de la qualité de vie des étudiants, a donc décidé, dans le cadre du contrat de plan Etat-Région, de contribuer à la rénovation de 500 chambres étudiantes supplémentaires sur la durée du mandat. Les villes universitaires de Dijon, Besançon, Belfort ou Cluny sont concernées.

1 contributions

Brigitte BAIN

améliorer l’accueil des étudiants dans des établissements adaptés à chacun, réduire les coûts liés aux études, proposer des cursus et trouver des passerelles en adéquation avec l’emploi

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