Engagement #22

Moderniser et adapter les infrastructures de transport

Pour une bonne intermodalité des transports, des personnes et des biens, il faut veiller au maillage du territoire et à la qualité de toutes les infrastructures : pistes cyclables, voies vertes, rail, routes, voies d’eau, plateformes aéroportuaires. »

La Bourgogne-Franche-Comté occupe une position singulière en France et en Europe. Idéalement située entre l’Île-de-France et la métropole lyonnaise, notre région est aussi une porte d’entrée vers la Suisse et l’Allemagne. Cette position géographique est un atout : elle place la Bourgogne-Franche-Comté au cœur des échanges français et européens. Que ce soit par la route, le rail, les voies d’eau ou par les transports aériens, la région veillera à ce que les échanges continuent de se structurer et de se développer en utilisant au maximum les interconnexions entre les différents modes de transport.

Les infrastructures qui relient tous les espaces de vie doivent être développées : le transport ferroviaire, les lignes de car et les modes doux doivent permettre aux citoyens de se déplacer plus facilement, en toute sécurité et en limitant les émissions de CO2, au sein de la région et en France mais aussi vers nos voisins européens. La région entend promouvoir un modèle de connexion monomodale et intermodale au service d’habitants ultra-mobiles.

Un cadre de compétence élargi au service d’une approche globale des mobilités sur le territoire

Avec la loi NOTRe, la région devient la seule autorité organisatrice de transports interurbains, quelle que soit sa nature (organisée par ligne ou à la demande) et quels que soient les publics transportés (scolaires ou autres), hormis les scolaires relevant d’un handicap qui restent pris en charge par les départements.

Dans le cadre de sa mission stratégique, la région aura aussi à charge de définir, avant septembre 2019, ses choix en matière d’intermodalité et d’infrastructures sur l’ensemble du territoire régional. Cette stratégie qui s’imposera à tous les acteurs fera partie du schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité du territoire (SRADDET).

La région, ainsi consacrée acteur majeur de mobilité sur l’ensemble du territoire régional, aura à organiser toute une chaîne de mobilité, en lien avec les agglomérations qui deviennent des autorités organisatrices de mobilité. Les nouvelles intercommunalités, au périmètre agrandi, aux compétences confortées, pourront, si elles le décident, être des partenaires comme autorités organisatrices de transport de second rang. L’usager est au cœur de la réflexion régionale : la mobilité partout et pour tous, le bon outil, au bon endroit et au bon moment ; c’est ce qui dicte l’action de la région jusqu’au terme du mandat.

Des nouveaux besoins et des nouveaux usages qui ouvrent la voie à l’innovation et à l’expérimentation

L’émergence de nouveaux services de mobilité modifie en profondeur le comportement des usagers qui se tournent vers des solutions plus économiques, plus lisibles et plus réactives. Loin d’être un problème, la région considère que c’est en réalité une opportunité qui ouvre le champ de l’innovation et de l’expérimentation, innovation et expérimentation qui seront les maîtres mots des nouvelles mobilités à développer sur l’ensemble du territoire.

La loi du 4 août 2014 portant réforme ferroviaire, et l’adoption du quatrième paquet ferroviaire, qui prévoit, entre autres, l’ouverture à la concurrence du transport des voyageurs, modifieront les rapports avec l’opérateur historique. La décision de juin 2016 d’accorder aux régions la liberté tarifaire totale, ainsi que le droit à l’expérimentation de l’ouverture à la concurrence avant 2023, sont autant d’atouts pour faire évoluer le système au profit des usagers.

Si la région souhaite développer les transports en mode doux en s’appuyant principalement sur les transports collectifs, l’automobile demeure souvent la seule réponse réaliste pour certains usages et pour les territoires à faible densité de population. La région s’engage ainsi à favoriser et à encourager tout ce qui limitera l’usage individuel du véhicule à moteur thermique, au profit de véhicules plus propres et de transports plus collectifs. L’autopartage et le covoiturage, les nouvelles motorisations à base d’énergies renouvelables et/ou non polluantes font partie de l’offre de services qui doit être encouragée.

La Bourgogne et la Franche-Comté ont signé avec l’Etat deux contrats de plan, ayant vocation à converger au moment de la clause de revoyure. Ils prévoient un effort conséquent de mise à niveau de nos infrastructures ferroviaires, routières et fluviales dans la continuité des engagements passés.

Le respect des engagements financiers, pris par l’ensemble des signataires, est crucial. La région entend tout mettre en oeuvre pour qu’ils soient respectés, en qualité, quantité et délais.

Elle a ainsi décidé d’engager une première réflexion sur l’ensemble des plateformes aéroportuaires, qui se poursuivra et sera mise en débat dans le cadre du schéma régional de l’intermodalité et des infrastructures.

Les voies d’eau, fleuves ou canaux ont aussi fait l’objet d’une attention toute particulière compte tenu de leur caractère structurant pour le territoire.

Enfin, les deux régions ont bien identifié les enjeux liés aux transports doux : notamment les pistes cyclables pour les déplacements quotidiens et comme vecteurs d’attractivité touristique.

Conforter le transport ferroviaire à l’échelle de la région par un engagement sans précédent sur les infrastructures ferroviaires

La transition écologique impose de promouvoir prioritairement des mobilités moins polluantes passant par des modes de transport collectifs. La région poursuivra donc et amplifiera les efforts en faveur de la sécurisation et de la modernisation des infrastructures ferroviaires.

Les principales opérations envisagées :

  • Réouverture de la ligne Belfort-Delle. Cette opération est emblématique à plusieurs titres : son caractère transfrontalier, et sa dimension historique liée à la réouverture d’une ligne auparavant fermée. A l’heure où d’autres envisagent de fermer des lignes, la région décide d’en rouvrir une ! Cette réouverture est programmée pour la mi-mandat en fonction de l’avancée des travaux.
  • Electrification de la première tranche de la Voie ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA) entre Nevers et Chagny pour réaliser le projet ambitieux d’une ligne transversale Est-Ouest.  Electrification du tronçon ferroviaire d’Auxerre à Laroche-Migennes.
  • Modernisation de la ligne du Revermont entre Besançon et Bourg-en-Bresse.
  • Modernisation de la « ligne des horlogers » entre Morteau et Le Locle.
  • Modernisation de la section ferroviaire de Paray-le-Monial à Lamure-sur-Azergues en direction de Lyon.
  • Aménagement de la zone Coriolis à proximité de la gare TGV Le Creusot-Montceau-Montchanin, en lien avec la VFCEA, en perspective de la création d’un nœud intermodal.
  • Participation à la rénovation et à la mise en accessibilité des gares dans le cadre des schémas directeurs d’accessibilité votés avec notamment des réalisations à : Dijon-ville, Beaune, Montbard, Auxerre, Cosne-Cours-sur-Loire, Belfort, Dole, Montbéliard, Pontarlier, Vesoul, Lons-le-Saunier, Lure, Baume-les-Dames, Morteau, Le Valdahon, Mamirolle, Saint-Claude. Des études sur les quais seront engagées sur les gares d’Avallon-Clamecy, Decize, Montchanin, Sens, Tournus, Saint-Jean-de-Losne, Mâcon, Nevers et Chalon-sur-Saône.
  • Création de nouvelles haltes ferroviaires en fonction de besoins avérés.

La région poursuivra également sa stratégie en faveur de la grande vitesse, dans la continuité des efforts consentis sur les mandats précédents pour la LGV. La présidente de la région assume à ce titre la présidence de l’association TransEurope TGV aux côtés des autres collectivités engagées sur le territoire. La région pèsera sur le choix de réaliser la prolongation de la branche Est de la ligne LGV Rhin-Rhône de Petit-Croix à Lutterbach, et de préparer l’avenir en poursuivant les études de la liaison TGV POCL pour mettre Nevers à moins d’une heure de Paris.

Réouverture de la ligne Belfort-Delle

La réouverture de la ligne de 22 km, reliant la France (Territoire de Belfort) à la Suisse, s’inscrit dans une offre de mobilités pendulaire transfrontalière par le rail et à grande vitesse via la gare TGV de Belfort-Montbéliard, entre des bassins de vie situés des deux côtés de la frontière. Rendez-vous est pris pour la réouverture de cette ligne, qui couvrira aussi bien les déplacements quotidiens que ceux passant par la grande vitesse !

Moderniser et adapter le matériel roulant aux besoins et aux exigences des usagers

Le renouvellement du matériel roulant, deuxième pilier de cette politique d’investissements, a permis depuis 15 ans des acquisitions continues (63 en Bourgogne et 33 en Franche-Comté) complétées en Franche-Comté par l’achat de 16 rames Régiolis d’Alstom livrées progressivement jusqu’en 2018 et, côté Bourgogne, la rénovation des trains Corail desservant l’axe Paris – Dijon – Lyon.

La région doit se positionner au cours de ce mandat sur le matériel nécessaire à partir de 2023 pour remplacer les trains Corail dont la durée de vie est prolongée jusque-là. Les nouveaux matériels choisis par l’Etat sur le marché des trains d’équilibre du territoire (TET) constituent la solution à prioriser dans le cadre de l’offre de matériel existante à ce jour.

Poursuivre la stratégie LGV de la région

Bénéficier de toutes les fonctionnalités de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône sur la section Petit-Croix–Lutterbach pour renforcer l’attractivité du territoire, réduire les temps de déplacement en Bourgogne-Franche-Comté, faire du réseau régional un maillon essentiel du corridor à grande vitesse entre l’Europe du Nord et l’arc méditerranéen. Son inscription – avant 2018 et à l’appui d’une étude d’optimisation dans les priorités des projets du schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et du réseau européen de transport (RTE-T), ainsi que dans la politique d’infrastructures élaborée par la Commission européenne –, en est un élément central.

Poursuivre l’amélioration des infrastructures routières

Pour faciliter les déplacements et améliorer la sécurité, nous nous engageons sur les opérations suivantes :

  • Désenclavement routier de la Haute-Saône par l’amélioration de la RN57 et de la RN1 9 en 2×2 voies.
  • Sur la RN57 en Haute-Saône : déviation de Saulx, mise à 2×2 voies entre Vellefaux et Authoison, entre Voray-sur-l’Ognon et Rioz.
  • Sur la RN1 9 : mise à 2×2 voies entre Frotey-lès-Vesoul et Amblans.
  • Déviation de Port-sur-Saône, RN57 depuis Devecey.
  • Dans la Nièvre, achèvement des travaux de la RN7 de Saint-Pierre-le-Moûtier à l’Allier.
  • Dans l’Yonne, contournement sud d’Auxerre.
  • Dans le Doubs, poursuivre le contournement de Besançon et le franchissement de Pontarlier.
  • En Côte-d’Or, travaux de la rocade de Beaune et requalification de l’A38 de Pouilly-en-Auxois à Dijon.
  • Dans le Jura, mise en sécurité de la traversée de Gevingey.

Un aménagement significatif de la RN57

Réaliser la transformation en route à 2×2 voies de la RN57 entre l’autoroute A36 et Devecey pour sécuriser la traversée d’unités urbaines et fluidifier le trafic des véhicules de tourisme et des transporteurs entre la Haute-Saône et l’agglomération de Besançon, tout en assurant les liaisons avec les échangeurs de l’A36. Livraison prévue à l’horizon 2019.

Construire une stratégie aéroportuaire à la nouvelle échelle régionale

La région est historiquement engagée dans trois syndicats mixtes, qui gèrent les plateformes de Dijon-Longvic, Auxerre Branches et Saint-Yan. Elle ne participe pas au financement de l’activité de la plateforme de Dole-Tavaux. Des partenariats ont pu avoir lieu avec des aérodromes portés par des chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou des collectivités.

Une mise à plat de l’existant est nécessaire avant tout choix stratégique. Un état des lieux de l’ensemble des infrastructures aéroportuaires régionales permettra de mesurer l’intérêt régional de chacune. Avec un impératif : faire les bons choix pour nos territoires, les Bourguignons et les Francs-Comtois, sans tabou ni pesanteurs du passé, mais en comparant l’aérien aux autres modes de transports alternatifs offerts sur notre territoire et en prenant en compte l’existant aux portes de notre région.

Ces plateformes aéroportuaires, maillant notre territoire, peuvent-elles être à l’origine de nouveaux services de mobilité innovants, là où les moyens de transport terrestres ne répondent pas totalement aux besoins ? C’est une question à laquelle la région entend apporter une réponse collectivement argumentée et motivée par les besoins prioritairement exprimés par les usagers potentiels.

Une intermodalité des transports terrestres aux transports aériens

Développer une activité de transport aérien à modèle économique viable, en nous appuyant sur les 34 plateformes aéroportuaires et aéronautiques réparties sur l’ensemble du territoire régional. L’innovation et l’expérimentation seront au rendez-vous.

Poursuivre les aménagements fluviaux et portuaires et préparer l’avenir

La richesse du bassin hydrographique de notre région a conduit par le passé à miser fortement sur la voie d’eau. Des canaux Freyssinet en complément des fleuves, au projet du canal Rhin-Rhône dont la réalisation s’est arrêtée à Pagny, en passant par les projets latents du canal Moselle-Saône, il n’y pas eu de mandats régionaux sans débats sur l’avenir de la voie d’eau.

Nous confirmons l’engagement de notre collectivité tant pour mener à bien les programmes en cours que pour définir une vision prospective du développement de la voie d’eau à grand gabarit répondant à la fois aux besoins de transport et aux contraintes environnementales.

Dans le cadre du contrat de plan interrégional Etat-Région (CPIER) Rhône, nous poursuivrons notre engagement en faveur du technoport de Pagny et des ports de Chalon-sur-Saône et Mâcon.

Il en ira de même du coté icaunais avec la poursuite des ouvrages d’art sur l’Yonne avec l’aménagement de la plateforme de Gron, ainsi que les aménagements fluviaux sur les barrages de Champfleury et Villeperrot en partenariat avec Voies navigables de France (VNF).

Préparer l’avenir, c’est aussi poursuivre les études pour le développement de la voie d’eau vers la mer du Nord. Le canal Saône-Moselle est au cœur de cette problématique.

La voie d’eau, c’est aussi mesurer son intérêt économique et environnemental par rapport à d’autres modes de transport. Le dossier des colis lourds, lié au développement industriel de General Electric à Belfort, fait actuellement l’objet d’un travail collectif visant à identifier finement les besoins et à élaborer une solution appropriée à laquelle la région prendra sa part.

Enfin, nous tablons aussi sur la convention nous liant à Voies navigables de France (VNF) sur les canaux de Bourgogne pour participer annuellement au financement du maintien en l’état de ce réseau.

Encourager les mobilités douces par l’adaptation des infrastructures nécessaires au développement du vélo

Pistes cyclables en zone urbaine, itinéraires touristiques cyclables, abris vélos dans les gares, vélos en libre-service, réseaux de vélos partagés constituent autant d’investissements que nous sommes prêts à partager avec les autres collectivités dans le cadre d’un dialogue territorial.

Encourager l’électromobilité !

En réalisant un schéma régional prescriptif définissant les besoins d’implantation des bornes de recharge (répartition et technologie), au vu de l’évolution de l’autonomie des véhicules sur les territoires concernés, la région accompagne la diffusion des véhicules électriques en Bourgogne-Franche-Comté.

26 contributions

Fay

Bonjour
Pour réduire l’automobile Il faudrait : - développer les transports en commun dans les campagnes (les seuls cars sont pour les scolaires), - réhabiliter des petites lignes de train comme en suisse et
- créer des pistes cyclables : à chaque fois qu’une route départementale est refaite prévoir un mètre de plus pour aller d’un village à l’autre faire ses courses ou permettre aux jeunes et moins jeunes de circuler en toute sécurité (comme en Allemagne Belgique hollande…)

Paulin C.

Pourquoi la région ne subventionne-t-elle pas l'achat de VAE (vélo à assistance électrique). La région Ile de France propose jusqu'à 500 EUR, et la Bourgogne France-Comté 0...

Grabotte

Les incidents sur la ligne Paris Clamecy sont devenus rares et c\'est une bonne chose, car ça a été un cauchemar pendant 2 ans et demi. La ligne Clamecy - LRM est très utilisée le week end, mais sous utilisée en semaine : quelles sont les solutions pour garantir son maintien à terme (ce serait une catastrophe pour la Nièvre si elle était supprimée vu l'inexistence de connexion rapide avec le reste du monde et d\'activités économiques porteuses dans le coin rendant le tourisme indispensable.
La seule ligne directe le dimanche soir est un omnibus qui s'arrête 3 fois entre Sens et Paris. Et la ligne est trop vétuste pour que les trains roulent à allure normale entre Clamecy et Auxerre : ne pourrait-on pas faire en sorte de limiter les contraintes plus que de les ajouter pour les territoires mal reliés ? C\'est à dire réserver le rôle d\'omnibus à un autre train pour conserver une distance en temps de voyage entre Clamecy et Paris inférieure à celle de Paris - Aix en Provence ?
Par ailleurs je m\'étonne de constater que la gare de La Roche Migennes non adaptée pour les PMR mais ne fait pas l'objet d'un chantier de mise aux normes. C'est une des gares les plus fréquentées de la région eu égard non à la taille des communes desservies mais de son rôle de correspondance. Et pas un ascenseur ou escalier mécanique.... Quelle explication?
Merci

Nono25

Bonjour

Moderniser les transports est indispensable
avez vous déjà pris un TER à Mouchard le dimanche soir ?

Les voyageurs sont essentiellement des élèves de Mouchard mais aussi des étudiants pour Dôle, Dijon, Besançon, Lons... Ils sont tellement entassés que pour pouvoir se tenir debout ils empilent leurs valises sur 3, 4 hauteurs et quand la voie est trop remuante des passagers tombent faute de pouvoir se tenir ?

Jamais à l'heure est un pléonasme.
Les conducteurs ironiques déclarent que cela dure depuis belle lurette et qu'ils n'y peuvent rien
La situation est scandaleuse et quand il y aura un blessé ... !

Ojura

Quand je vois les engagements 1,2,3,15,17,18,19,21,22,23,29,30,31, de la région, je ne comprends pas pourquoi, à 70 ans, habitant aux Rousses je dois marcher 2,5 kms sous la pluie ou dans !a neige pour rejoindre le train de la Cure -seule alternative pour rejoindre le TGV ou l'aéroport de Geneve (dont la région peut tirer profit sans payer, je suppose, donc avec un maximum de rentabilité). Je ne comprends pas non plus pourquoi je suis contraint de négliger des examens médicaux qui me sont prescrits, à cause du prix soit pour moi, soit pour la sécurité sociale, (ou de l’indisponibilité) des taxis. Mon souhait donc :
- une navette entre le centre des Rousses et La Cure (pas seulement en saison touristique)
- Un service de bus entre Les Rousses, Saint-Claude, Morez, Gex (« Jurago » me parait une fausse bonne idée dans la mesure où les horaires ne permettent pas d'aller-retour).

Boulay

Je vis à Villon ,petit village située à 20 km de Tonnerre. Je suis retraitée et je n'ai pas le permis et depuis que vous avez remplacé le bus du mercredi,le seul moyen de transport qui existait pour des gens comme moi, par le covoiturage sauf qu'à Villon personne n'est intéressée .Si personne de ma famille n'est disponible en semaine, le seul moyen que j'ai pour aller voir mon médecin ou autre ,c'est le taxi et cela ne coûte pas 6 euros. Que compter vous faire pour améliorer la vie quotidienne des gens vivant dans les villages?

LOMBARD

Il est esseniel que chaque enfant scolarisé ait une solution de transport.
De nombreuses communes du Haut Jura sont démunies de lignes régulières pour se rendre au Lycée de Motez dontl'internat est saturé. Idem pour le collège des Rousses, collège de référence pour le sport études SKI.
Les enfants se voient contraints de choisir des orientations par défaut.
Recenser les besoin en mars , avril pour les rentrées de septembre pourrait permettre d'adapter l'offre de transport et de déengorger les internats.
C 'est une question d'équité sociale.
Il existe des transports à la demande par navettes certains après-midi sur le Haut Jura, pourquoi pas mettre en palce le même swstème pour le lycée de Morez et le ollège des Rousses?

Marc LADEFROUX

Bonjour,
Très beaux projets, qui ne peuvent qu'être approuvés. Mais pas un mot sur les services qui utilisent ces infrastructures, leur entretien et leur état actuel de délabrement, et on peut donc douter sérieusement de cette politique. Juste deux exemples :
- routes non entretenues et dangereuses : le "service" n'est plus que répression des usagers en limitant la vitesse à 80 km/h et en renforçant les sanctions. Sur certaines routes, il vaudrait mieux limiter encore plus la vitesse, voire les fermer, si on avait réellement le souci de la sécurité.
- service SNCF que je n'ose même plus qualifier, pour rester correct. Donc juste une anecdote vécue le 13 avril 2017 : je prends le TER de Joigny à Paris pour me rendre à un examen ; TER en panne quelque 20 minutes en rase campagne au bout de 10 km puis au pas jusqu'à Sens, où les passagers sont invités à attendre le TER suivant. TER qui ne me permet plus d'arriver à l'heure à l'examen pour lequel je faisais expressément ce déplacement. Je retourne donc à Joigny par le premier TER plutôt que de continuer inutilement jusqu'à Paris. Une demande de remboursement est bien sûr adressée le jour même à la SNCF. Réponse du service client : pas de remboursement puisque vous aviez des billets internet et surtout que vous avez arrêté votre voyage "pour convenance personnelle" (sic) !!!
Leçon bien reçue, je n'ai plus jamais pris le train et n’ai pas reconduit ma carte Sénior+...

Hippolyte

Bonjour,
Je viens de consulter la nouvelle grille des TER vers Paris sur le site de la SNCF car la grille Auxerre-Laroche-Sens-Paris ne peut même pas être téléchargée sur le site de la Région !?!. Encore une fois les Icaunais et en particulier les Sénonais sont les grands oubliés des nouveaux horaires.
Nous sommes confrontés tous les jours à des trains vieillots des années 70, à des retards et des voitures surchargées où bon nombre de passagers passent leur voyage debout, désormais une couche de plus avec la grille horaire bouleversée qui grâce à l'action de la région le voyage entre Auxerre et paris passe à 2h minimum (quand tout va bien !?!), mais aussi notre journée transport+travail va augmenter de 2h par jour ! Super !
Heureux les usagers de la ligne Dijon-Besançon qui voient le cadencement de leur ligne augmenter.
Pourquoi aucune rame neuve vers Paris ?
Pourquoi aucune voiture supplémentaire pour les rames les plus utilisées ?
Pourquoi aucune intensification du nombre de trajets vers Paris ?
Pourquoi aucun train direct Départ : Sens - Arrivée : Paris le matin et le soir ?
Pourquoi les élus régionaux de l'Yonne sont complétement absents des débats et en particulier de nos conditions de transport vers Paris ?
Merci des réponses !

SAVOYE

Très intéressant de lire cet engagement et de le relier au concret ... par exemple la récente modification des tarifs TER.
L'an dernier, je payais 2€40 un trajet Morre-Besançon (j'habite Montfaucon et je descends à pied à la gare de Morre : 20 mn) ...
Savez-vous à quel tarif est passé ce trajet après "arrondi" (vocable utilisé dans le magazine d'information régional) : ... 5 € ... vous avez bien lu ... 5 €.
Cela fait donc 10 € l'aller -retour pour 2 X 5 km !!!
Que croyez-vous que je vais faire ? Hé bien, reprendre ma voiture ... tout simplement.

Vous avez dit "développement durable " ...? Cherchez l'erreur ...
Philippe SAVOYE

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×