Conforter le transport ferroviaire à l’échelle de la région par un engagement sans précédent sur les infrastructures ferroviaires
La transition écologique impose de promouvoir prioritairement des mobilités moins polluantes passant par des modes de transport collectifs. La région poursuivra donc et amplifiera les efforts en faveur de la sécurisation et de la modernisation des infrastructures ferroviaires.
Les principales opérations envisagées :
- Réouverture de la ligne Belfort-Delle. Cette opération est emblématique à plusieurs titres : son caractère transfrontalier, et sa dimension historique liée à la réouverture d’une ligne auparavant fermée. A l’heure où d’autres envisagent de fermer des lignes, la région décide d’en rouvrir une ! Cette réouverture est programmée pour la mi-mandat en fonction de l’avancée des travaux.
- Electrification de la première tranche de la Voie ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA) entre Nevers et Chagny pour réaliser le projet ambitieux d’une ligne transversale Est-Ouest. Electrification du tronçon ferroviaire d’Auxerre à Laroche-Migennes.
- Modernisation de la ligne du Revermont entre Besançon et Bourg-en-Bresse.
- Modernisation de la « ligne des horlogers » entre Morteau et Le Locle.
- Modernisation de la section ferroviaire de Paray-le-Monial à Lamure-sur-Azergues en direction de Lyon.
- Aménagement de la zone Coriolis à proximité de la gare TGV Le Creusot-Montceau-Montchanin, en lien avec la VFCEA, en perspective de la création d’un nœud intermodal.
- Participation à la rénovation et à la mise en accessibilité des gares dans le cadre des schémas directeurs d’accessibilité votés avec notamment des réalisations à : Dijon-ville, Beaune, Montbard, Auxerre, Cosne-Cours-sur-Loire, Belfort, Dole, Montbéliard, Pontarlier, Vesoul, Lons-le-Saunier, Lure, Baume-les-Dames, Morteau, Le Valdahon, Mamirolle, Saint-Claude. Des études sur les quais seront engagées sur les gares d’Avallon-Clamecy, Decize, Montchanin, Sens, Tournus, Saint-Jean-de-Losne, Mâcon, Nevers et Chalon-sur-Saône.
- Création de nouvelles haltes ferroviaires en fonction de besoins avérés.
La région poursuivra également sa stratégie en faveur de la grande vitesse, dans la continuité des efforts consentis sur les mandats précédents pour la LGV. La présidente de la région assume à ce titre la présidence de l’association TransEurope TGV aux côtés des autres collectivités engagées sur le territoire. La région pèsera sur le choix de réaliser la prolongation de la branche Est de la ligne LGV Rhin-Rhône de Petit-Croix à Lutterbach, et de préparer l’avenir en poursuivant les études de la liaison TGV POCL pour mettre Nevers à moins d’une heure de Paris.
Réouverture de la ligne Belfort-Delle
La réouverture de la ligne de 22 km, reliant la France (Territoire de Belfort) à la Suisse, s’inscrit dans une offre de mobilités pendulaire transfrontalière par le rail et à grande vitesse via la gare TGV de Belfort-Montbéliard, entre des bassins de vie situés des deux côtés de la frontière. Rendez-vous est pris pour la réouverture de cette ligne, qui couvrira aussi bien les déplacements quotidiens que ceux passant par la grande vitesse !
Moderniser et adapter le matériel roulant aux besoins et aux exigences des usagers
Le renouvellement du matériel roulant, deuxième pilier de cette politique d’investissements, a permis depuis 15 ans des acquisitions continues (63 en Bourgogne et 33 en Franche-Comté) complétées en Franche-Comté par l’achat de 16 rames Régiolis d’Alstom livrées progressivement jusqu’en 2018 et, côté Bourgogne, la rénovation des trains Corail desservant l’axe Paris – Dijon – Lyon.
La région doit se positionner au cours de ce mandat sur le matériel nécessaire à partir de 2023 pour remplacer les trains Corail dont la durée de vie est prolongée jusque-là. Les nouveaux matériels choisis par l’Etat sur le marché des trains d’équilibre du territoire (TET) constituent la solution à prioriser dans le cadre de l’offre de matériel existante à ce jour.
Poursuivre la stratégie LGV de la région
Bénéficier de toutes les fonctionnalités de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône sur la section Petit-Croix–Lutterbach pour renforcer l’attractivité du territoire, réduire les temps de déplacement en Bourgogne-Franche-Comté, faire du réseau régional un maillon essentiel du corridor à grande vitesse entre l’Europe du Nord et l’arc méditerranéen. Son inscription – avant 2018 et à l’appui d’une étude d’optimisation dans les priorités des projets du schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et du réseau européen de transport (RTE-T), ainsi que dans la politique d’infrastructures élaborée par la Commission européenne –, en est un élément central.
Poursuivre l’amélioration des infrastructures routières
Pour faciliter les déplacements et améliorer la sécurité, nous nous engageons sur les opérations suivantes :
- Désenclavement routier de la Haute-Saône par l’amélioration de la RN57 et de la RN1 9 en 2×2 voies.
- Sur la RN57 en Haute-Saône : déviation de Saulx, mise à 2×2 voies entre Vellefaux et Authoison, entre Voray-sur-l’Ognon et Rioz.
- Sur la RN1 9 : mise à 2×2 voies entre Frotey-lès-Vesoul et Amblans.
- Déviation de Port-sur-Saône, RN57 depuis Devecey.
- Dans la Nièvre, achèvement des travaux de la RN7 de Saint-Pierre-le-Moûtier à l’Allier.
- Dans l’Yonne, contournement sud d’Auxerre.
- Dans le Doubs, poursuivre le contournement de Besançon et le franchissement de Pontarlier.
- En Côte-d’Or, travaux de la rocade de Beaune et requalification de l’A38 de Pouilly-en-Auxois à Dijon.
- Dans le Jura, mise en sécurité de la traversée de Gevingey.
Un aménagement significatif de la RN57
Réaliser la transformation en route à 2×2 voies de la RN57 entre l’autoroute A36 et Devecey pour sécuriser la traversée d’unités urbaines et fluidifier le trafic des véhicules de tourisme et des transporteurs entre la Haute-Saône et l’agglomération de Besançon, tout en assurant les liaisons avec les échangeurs de l’A36. Livraison prévue à l’horizon 2019.
Construire une stratégie aéroportuaire à la nouvelle échelle régionale
La région est historiquement engagée dans trois syndicats mixtes, qui gèrent les plateformes de Dijon-Longvic, Auxerre Branches et Saint-Yan. Elle ne participe pas au financement de l’activité de la plateforme de Dole-Tavaux. Des partenariats ont pu avoir lieu avec des aérodromes portés par des chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou des collectivités.
Une mise à plat de l’existant est nécessaire avant tout choix stratégique. Un état des lieux de l’ensemble des infrastructures aéroportuaires régionales permettra de mesurer l’intérêt régional de chacune. Avec un impératif : faire les bons choix pour nos territoires, les Bourguignons et les Francs-Comtois, sans tabou ni pesanteurs du passé, mais en comparant l’aérien aux autres modes de transports alternatifs offerts sur notre territoire et en prenant en compte l’existant aux portes de notre région.
Ces plateformes aéroportuaires, maillant notre territoire, peuvent-elles être à l’origine de nouveaux services de mobilité innovants, là où les moyens de transport terrestres ne répondent pas totalement aux besoins ? C’est une question à laquelle la région entend apporter une réponse collectivement argumentée et motivée par les besoins prioritairement exprimés par les usagers potentiels.
Une intermodalité des transports terrestres aux transports aériens
Développer une activité de transport aérien à modèle économique viable, en nous appuyant sur les 34 plateformes aéroportuaires et aéronautiques réparties sur l’ensemble du territoire régional. L’innovation et l’expérimentation seront au rendez-vous.
Poursuivre les aménagements fluviaux et portuaires et préparer l’avenir
La richesse du bassin hydrographique de notre région a conduit par le passé à miser fortement sur la voie d’eau. Des canaux Freyssinet en complément des fleuves, au projet du canal Rhin-Rhône dont la réalisation s’est arrêtée à Pagny, en passant par les projets latents du canal Moselle-Saône, il n’y pas eu de mandats régionaux sans débats sur l’avenir de la voie d’eau.
Nous confirmons l’engagement de notre collectivité tant pour mener à bien les programmes en cours que pour définir une vision prospective du développement de la voie d’eau à grand gabarit répondant à la fois aux besoins de transport et aux contraintes environnementales.
Dans le cadre du contrat de plan interrégional Etat-Région (CPIER) Rhône, nous poursuivrons notre engagement en faveur du technoport de Pagny et des ports de Chalon-sur-Saône et Mâcon.
Il en ira de même du coté icaunais avec la poursuite des ouvrages d’art sur l’Yonne avec l’aménagement de la plateforme de Gron, ainsi que les aménagements fluviaux sur les barrages de Champfleury et Villeperrot en partenariat avec Voies navigables de France (VNF).
Préparer l’avenir, c’est aussi poursuivre les études pour le développement de la voie d’eau vers la mer du Nord. Le canal Saône-Moselle est au cœur de cette problématique.
La voie d’eau, c’est aussi mesurer son intérêt économique et environnemental par rapport à d’autres modes de transport. Le dossier des colis lourds, lié au développement industriel de General Electric à Belfort, fait actuellement l’objet d’un travail collectif visant à identifier finement les besoins et à élaborer une solution appropriée à laquelle la région prendra sa part.
Enfin, nous tablons aussi sur la convention nous liant à Voies navigables de France (VNF) sur les canaux de Bourgogne pour participer annuellement au financement du maintien en l’état de ce réseau.
Encourager les mobilités douces par l’adaptation des infrastructures nécessaires au développement du vélo
Pistes cyclables en zone urbaine, itinéraires touristiques cyclables, abris vélos dans les gares, vélos en libre-service, réseaux de vélos partagés constituent autant d’investissements que nous sommes prêts à partager avec les autres collectivités dans le cadre d’un dialogue territorial.
Encourager l’électromobilité !
En réalisant un schéma régional prescriptif définissant les besoins d’implantation des bornes de recharge (répartition et technologie), au vu de l’évolution de l’autonomie des véhicules sur les territoires concernés, la région accompagne la diffusion des véhicules électriques en Bourgogne-Franche-Comté.
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