La nouvelle génération de CPER (2015-2020) signés par chacune des deux anciennes régions en 2015 répond à deux objectifs :
- formaliser l’engagement de l’Etat et de la région au service d’une stratégie négociée d’investissements pour la compétitivité, la croissance et l’emploi ;
- accompagner la réforme territoriale et faire de la Bourgogne et de la Franche-Comté une seule et même région dès le 1er janvier 2016.
Pour répondre au premier objectif, le contrat de plan entend renforcer l’attractivité et la compétitivité régionale tout en préparant l’avenir. Il s’articule autour de cinq thèmes :
- la mobilité multimodale ;
- l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation ;
- la transition écologique et énergétique ;
- le numérique ;
- les filières d’avenir et l’usine du futur.
Deux volets transversaux viennent compléter cette approche : l’emploi et l’aménagement des territoires.
Afin d’accompagner la fusion des deux régions, les contrats de plan ont été élaborés selon une architecture similaire. Ils ont en outre la volonté de présenter des stratégies communes à la Bourgogne et à la Franche-Comté sur plusieurs thématiques.
Le contrat de plan Etat-Région 2015-2020 mobilise une enveloppe de 1,17 milliard d’euros de crédits. C’est un levier d’investissement capital pour la compétitivité, la croissance et l’emploi du territoire. »
Deux volets sont d’ores et déjà communs : l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, avec des projets conjoints en matière de recherche et des moyens mutualisés sur le développement numérique des sites universitaires ; les filières d’avenir et l’usine du futur avec une stratégie commune et des moyens complémentaires.
Par ailleurs, certaines actions inscrites aux CPER, basées sur des approches communes et des actions cohérentes permettront de mutualiser les moyens. Elles renforceront les complémentarités existantes entre la Bourgogne et la Franche-Comté, notamment :
- l’étude capacitaire du nœud ferroviaire dijonnais sur les conditions d’amélioration des liaisons ferroviaires entre Dijon et Besançon ;
- le renforcement de la communauté d’universités et d’établissements (COMUE) ;
- la priorité donnée à l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables sur le volet « transition énergétique et écologique » ;
- le développement des usages numériques avec la perspective d’outils communs d’appui aux collectivités et de constitution d’une infrastructure de données géographiques à l’échelle régionale ;
- le soutien à la constitution du pôle métropolitain Dijon-Besançon dans le volet territorial.
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