Engagement #25

Favoriser l’accès aux sports pour tous et promouvoir le rayonnement sportif de la nouvelle région

Dans le cadre de notre soutien affirmé au haut niveau et aux pratiques amateur, nous ferons de l’égalité entre les femmes et les hommes une priorité. »

La Bourgogne comme la Franche-Comté ont toujours mené une politique sportive ambitieuse, en soutenant le sport amateur comme le haut niveau et le sport professionnel.

Cet engagement s’est traduit par un nombre important d’équipements sportifs répartis sur l’ensemble des territoires, urbains et ruraux, et par une aide structurante aux ligues sportives régionales. En revanche, une différence notable caractérisait le poids relatif de l’aide aux clubs et de l’aide aux manifestations.

En termes de pratique sportive, la Bourgogne-Franche-Comté compte aujourd’hui plus de 600 000 licenciés, avec un pourcentage de femmes (37,14 %) supérieur à la moyenne nationale (36,67 %).

Comme pour la culture, les compétences en matière de sport sont toujours partagées entre les différentes collectivités. Dans le cadre de la mise en oeuvre de la conférence territoriale de l’action publique (CTAP), une instance de concertation dédiée au sport a été mise en place et a d’ores et déjà dessiné les contours d’un programme de travail. La loi NOTRe a en outre partiellement modifié le mode de fonctionnement de certaines commissions régionales, en particulier la conférence territoriale du Centre national pour le développement du sport (CNDS), au sein de laquelle la région a dorénavant une voix délibérative.

L’évolution législative majeure reste le transfert du centre de ressources, d’expertise et de performances sportives (CREPS) à la région, qui est effectif depuis le 1er janvier 2016, notamment dans le domaine foncier, et induit une nouvelle gouvernance de l’établissement. Le transfert d’une partie des agents est effectif depuis le 1er janvier 2017 et sera finalisé à la fin de l’année.

Ce transfert confère à la région un rôle essentiel en matière d’aménagement sportif du territoire, des synergies étant à privilégier entre le CREPS, le site des Montboucons à Besançon (propriété de la région) et le Centre national de ski nordique et de moyenne montagne (CNSNMM) situé à Prémanon, dans la perspective du projet de CREPS Bourgogne-Franche-Comté.

L’atelier consacré au sport est l’un des tout premiers ateliers participatifs organisés par la nouvelle région. Dirigeants et salariés de clubs, responsables de ligues et de comités régionaux, élus en charge du sport et du sport adapté, les participants ont travaillé en groupes autour de trois thématiques :

  • Structuration régionale du mouvement sportif : quel rôle pour les ligues dans la mise en oeuvre de la politique sportive régionale ?
  • Quel rôle pour les clubs dans une politique sportive régionale ?
  • Evénements et manifestations : des vecteurs d’attractivité pour le territoire.

Un état des lieux des politiques sportives dans les deux anciennes régions pointait une forte disparité dans les subventions régionales aux clubs et aux manifestations.

Les débats ont permis de dresser très rapidement les pistes de travail :

  • le besoin d’une politique sportive en faveur du sport de haut niveau aussi bien que du sport amateur ;
  • la nécessité de rapprochements et de convergences, au-delà même des obligations et des délais fixés par l’Etat ;
  • une demande de conventionnements pluriannuels, pour sécuriser la structuration et rationnaliser les investissements ;
  • un soutien volontariste en matière de développement de la pratique du sport par les femmes et de leur place au sein des instances, ainsi qu’en direction des publics en situation de handicap ;
  • une attention particulière au lien entre le sport et l’aménagement du territoire.

Au cœur du vivre ensemble, le sport est au service des populations comme des territoires, offrant des espaces où se croisent tous les âges et tous les groupes sociaux. Si le sport de haut niveau et la compétition ont tout leur sens, la région doit aussi prendre en compte les valeurs d’engagement personnel et les expériences collectives. Le sport doit donc être envisagé dans une perspective de rapport à la citoyenneté, à l’égalité et à la solidarité.

Conforter la structuration du mouvement sportif au sein d’un budget sanctuarisé

Le chantier le plus immédiat pour la région sera d’accompagner le processus de fusion des ligues et des comités régionaux. De façon à poursuivre et à renforcer la structuration du mouvement sportif, la région développera les contractualisations sur des bases pluriannuelles. En 2017, la cinquième génération de contrats d’objectifs triennaux sera signée, articulée autour de cinq axes principaux :

  • la structuration régionale du sport fédéral ;
  • les parcours des jeunes sportives et sportifs ;
  • le développement sportif des territoires ;
  • le lien social et l’égalité d’accès à la pratique ;
  • la valorisation et le développement du sport féminin).

Un budget préservé

La Bourgogne-Franche-Comté s’est engagée à préserver le budget de sa politique sportive sur la durée du mandat. Cela ne signifie pas pour autant un gel en l’état : des arbitrages et des réévaluations auront lieu, mais dans le cadre d’une enveloppe globale garantie et selon des principes transparents.

Fonder le soutien aux équipements, aux manifestations et aux clubs sportifs sur une démarche transparente et adaptée aux besoins de chacun

Le sport de haut niveau est un facteur d’attractivité du territoire, mais aussi de développement touristique et plus largement économique. Par ses réussites sportives, collectives ou individuelles, il participe également au sentiment de fierté de la population et ainsi à l’affirmation de l’identité régionale.

Si la région renforce son intervention en faveur du sport comme outil de cohésion sociale, elle continuera de faire du soutien au haut niveau un axe primordial de sa politique sportive. Pour cela, elle s’appuiera sur les structures d’excellence du territoire : le CREPS, le pôle des Montboucons et le Centre national de ski nordique et de moyenne montagne de Prémanon.

En parallèle, elle poursuivra ses efforts d’investissement en matière d’équipements sportifs, pour le sport amateur comme pour le haut niveau, en articulation avec la politique d’aménagement du territoire. En accord avec les acteurs du mouvement sportif, un nouveau système d’aide aux clubs sera rapidement expérimenté, organisé selon trois niveaux :

  • aide aux clubs professionnels à travers leur centre de formation ;
  • soutien convergent aux clubs de haut niveau ;
  • aide aux autres clubs sous forme d’appels à projets, selon des critères attentifs au vivre ensemble et à l’égalité d’accès aux pratiques.

Le soutien aux manifestations sportives s’organisera autour de trois types d’événements : compétitions internationales et emblématiques, compétitions nationales et structurantes pour les territoires, et enfin manifestations infrarégionales, étudiées elles aussi dans le cadre d’un appel à projets.

Favoriser l’égal accès à la pratique et aux instances sportives

Répondant à la priorité du vivre ensemble et de l’égalité d’accès aux pratiques, la Bourgogne-Franche-Comté affirmera son soutien aux initiatives à l’égard des personnes en situation de handicap, des jeunes, des seniors, des publics fragiles. Ce souci constant irriguera l’ensemble de notre politique sportive, depuis les aides aux manifestations et aux clubs jusqu’aux investissements dans les équipements structurant le territoire. La région pourra également proposer, de manière expérimentale, de nouveaux dispositifs en direction de ces publics.

La région s’engagera également auprès du mouvement sportif afin d’exercer ses compétences propres, notamment en termes de structuration de l’offre de formation et d’accompagnement des athlètes en vue de leur reconversion.

Les aides individuelles pour les sportifs de haut niveau ont été élargies à la Bourgogne Franche-Comté dès la rentrée 2016, ainsi que les dispositifs de prise en charge des doubles licences, UNSS et handisport, et l’aide à l’acquisition de minibus.

Enfin, parce que les pratiques sportives évoluent, la région continuera d’accompagner l’innovation, en concertation avec le monde sportif.

La place des femmes dans le sport

Le sport est un outil du vivre ensemble et un levier d’émancipation. La pratique du sport par les femmes et les jeunes filles est moins développée que chez les hommes et jeunes garçons. La région a fait le choix de faire du développement de la pratique du sport par les femmes une priorité de sa politique sportive. Cette priorité se traduira dans le cadre des critères des appels à projets, de l’accompagnement des porteurs de projets, des conventions avec les ligues et des règlements d’intervention, afin de faire progresser la place des femmes dans le sport.

4 contributions

vincent gonnet

J’ai bien reçu réponse à mon plaidoyer pour la petite équipe de basket de Seurre, que j’avais mis en ligne le 11 Juillet. Je remercie Mme MARTINEZ d’avoir pris le temps de me répondre. Mais je n’ai pas l’impression d’avoir été bien compris : S’il est exact que la région, les Dpt et les communes aident efficacement les très ( Voire trop) nombreux clubs sportifs, et nous les remercions malgré que ce soit avec l’argent de nos impôts (ne l’oublions jamais), la redistribution GLOBALE des subventions est au final parfois ahurissante ! Pour info, pour exemple, et pour confirmer que « Les campagnes meurent » voici la liste des subventions accordées aux associations du « GRAND DIJON », dont les clubs sportifs, en 2014. Je… n’ai pas osé dévoiler celles de 2016… Loin de moi l’idée de critiquer ces dons, mais… Je ne dis plus rien : Zoomer dessus et régalez-vous… Plus d’un million cinq’ pour les clubs du GRAND DIJON. Moi, je vais continuer d’utiliser mon auto et mon carburant pour amener « Mes » jeunes aux matchs. Et je fourni le goûter. Etonnez-vous que les campagnes se vident. Espérons que notre « Nouvelle Région » puisse faire poids pour aplanir quelques inégalités. Un travail de fond semble devoir être entrepris entre les différents acteurs. Et les talents sont à découvrir parmi nos jeunes, pas en achetant des joueurs à des clubs prestigieux.

vincent gonnet

L'équipe de basket de SEURRE , pourtant inscrite au niveau départemental et très compétitive en ce qui concerne les jeunes de 9 à 13 ans, termine son année en déficit, malgré le travail des bénévoles.
Elle ne dispose que de subventions ridicules, juste aptes à remplacer les ballons, alors que les clubs des "Grandes villes" déjà favorisés par les sponsors disposent d'aides conséquentes. Faudra-t-il obligatoirement habiter Dijon ou Dole pour que nos enfants aient droit aux sports collectifs? Une fois de plus, les "Campagnes" meurent.

Nijdam

Vous dites que vous voulez aider le sport, mais les subventions aux clubs ne cessent de baisser, et les infrastructures ne suivent pas non plus. Nous sommes la seule région qui ne possède pas de salle couverte pour l'athlétisme par exemple. Si toutes les collectivités locales vous imitent, il n'y aura plus que des gros clubs qui ne s'occupent que du haut niveau.

Brigitte BAIN

investir dans de nouvelles structures où chacun aura les moyens de pouvoir s’exprimer sportivement soit en tant que sportif ou supporter

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