Engagement #29

Aider plus et mieux les plus fragiles

Selon le portrait régional dressé par l’INSEE en 2016, « en Bourgogne-Franche-Comté, la moitié de la population dispose d’un revenu disponible annuel supérieur à 19 400 euros par unité de consommation en 2012 ». Ce niveau de vie médian est inférieur de 400 euros à la moyenne nationale métropolitaine et classe la région au 7e rang des régions françaises.

C’est donc le rôle de la région que de se trouver aux côtés des plus fragiles et de créer les solidarités nécessaires. Avec les 10 % des ménages les plus modestes disposant de revenus inférieurs à 11 000 euros, soit 500 euros de plus qu’au niveau métropolitain, et les 10 % les plus riches disposant d’au moins 34 150 euros, niveau inférieur de 3 100 euros à la moyenne métropolitaine, les inégalités de vie sont plus resserrées ici qu’ailleurs.

La Bourgogne-Franche-Comté fait partie des régions françaises les moins inégalitaires et doit le rester. »

La Bourgogne-Franche-Comté fait partie des régions françaises les moins inégalitaires et doit le rester. Pour cela, elle peut et doit conforter les plus modestes, en adoptant une action ciblée dans les parties du territoire où les bas revenus sont les plus nombreux : dans les milieux ruraux comme le Morvan, la Bresse louhannaise, ou encore le nord de la Haute-Saône, ou les milieux ouvriers tels que le Florentinois, l’Auxois et le Nord-Franche-Comté. Ici, conduire une politique en faveur des nouvelles ruralités, là, une politique de la ville efficace.

Cette politique de solidarité territoriale se double d’une politique volontariste en faveur des publics dont nous avons la charge. Ainsi, pour protéger le pouvoir d’achat des ménages et inscrire notre action en faveur des apprenants, dans la droite ligne de la gratuité de l’école, nous avons choisi d’accompagner la scolarité en matière de transports,
d’accès au savoir et aux services de restauration et d’internat :

  • mise en application progressive de la gratuité des transports scolaires (hors frais de dossier et là où nous exercerons la compétence) ;
  • maintien de la gratuité des manuels scolaires et de la « caisse à outils » pour les apprentis ;
  • mise en place d’une tarification sociale progressive dans les cantines et les internats des lycées ;
  • consolidation de nos fonds sociaux pour les lycéens et les apprentis ;
  • aide au permis de conduire.

Proche de ses publics, la région est aussi engagée auprès des collectivités qui développent des projets de solidarité sur leur territoire. Un dispositif d’aide aux communes accueillant des réfugiés, tant sur le plan de l’hébergement que de l’intégration, a par exemple été mis en place pour encourager le développement de cours et des programmes de français langue étrangère (FLE).

La Bourgogne-Franche-Comté fait partie des régions françaises les moins inégalitaires et doit le rester. »

5 contributions

Mordain

Je pense primordiale de garder la gratuité des transports scolaires en Haute Sâone , nous sômmes dans le secteur de Jussey et quand on y regarde de prés, la désertification des villages est bien lancé car le RPI de Blondefontaine Cemboing ferment à la rentrée dû à un manque d effectif!
Remettre en cause la gratuité, ainsi que la suppression du bus du midi dans nos communes et donc obligation de les faire manger à la cantine ne fera qu aggraver cette désertification!et penser que tous les parents n ont pas les moyens de faire manger leurs enfants à la cantine

Renard Yolande

ai 2 enfants (adulte trisomique)ils seront donc toujours handicapé sans possibilité de guérison et pourtant tous les 5 ans il faut refaire les démarches suivante
demande d\'AAH .demande de la carte d\'invalidité , de la carte de stationnement de la PCH .de l\'orientation en établissement . Ces 4 démarches ne peuvent être faite sur le même imprimé car les dates de fin ne sont pas les mêmes .tout cela doit être fait entre 6 mois avant la date de fin . ce n est pas fini car la notification de décision de la MDPH obtenue il faut l envoyer soit a la CAF pour toucher l AAH ou au conseil départemental pour la PCH ou à l\'établissement pour l orientation .Mais ce n est pas fini n ayant que l AAH pour vivre ils ont droit a l\'ACS ( car trop riche pour avoir la CMU 810.89 € par mois) demande a faire tout les ans a la sécu et environ 3 mois avant qu\'il faudra envoyer à la mutuelle .il y a aussi le juge des tutelles tous les 5 ans . Donc tous les 5 ans ou tous les ans je refais les mêmes dossiers avec les mêmes renseignements et multiplier par 2 ( j ai 2 enfants) il n y a que la date qui change alors pourquoi refaire toutes ses démarches?
les pouvoirs public peuvent ils faire quel que chose ? Mesdames ,Messieurs
concernés au travail ,simplifier moi tout cela pitié c est déjà très difficile pour les parents n en rajoutez pas .

vincent gonnet

Alors que la rentrée des classes est imminente ce 31 Aout 2017, beaucoup d'enfants présentant un handicap n'ont pas encore d'auxiliaire de vie scolaire désigné. De très nombreux A.V.S. ou A.E.S.H. n'ont même pas encore reçu d'affectation, alors qu'en théorie ils devraient reprendre dès vendredi 1er Septembre. Pourtant la M.D.P.H. affirme avoir débloqué près de 178 postes supplémentaire pour l'aide aux enfants handicapés. Notre région, nos Députés, Elus et autres Présidents ne peuvent donc pas faire un minimum pression sur l'Education Nationale afin que le travail qui leur incombe soit fait? Ces gens ont pourtant, il me semble, un nombre de jours de congés que tout le monde envie...
Dès Lundi, des dizaines d'enfants handicapés vont se retrouver livrés à eux même en milieu scolaire...

vincent gonnet

Je ne pense pas qu’il faille obligatoirement agiter désespérément des sommes en euros pour améliorer le problème : Déjà , faite donc pression sur la M.D.P.H. pour que les demandes de reconnaissance de handicap aboutissent. Représentant de Parents d’Elèves, j’affirme recevoir des doléances de Parents qui ont abandonné tout processus de reconnaissance pour leur enfant, tant c’est long, coûteux et rédhibitoire. J’ai particulièrement connaissance d’enfants « Dys… » qui vont entrer en sixième sans aucun accompagnement ni matériel dédié, faute à la M.D.P.H. de faire trainer les dossiers ou de demander la Lune, comme faire passer des test d’ergothérapie alors que le prix est monstrueux, qu’il n’y a plus de soins dans nos campagnes, et qu’en ville tout est saturé ! Avant de dépenser l’argent des sacro-saintes « Subventions », faites donc pression sur les organismes d’Etat pour que le travail qui leur est confié soit enfin réalisé.

Brigitte BAIN

améliorer tous les accès aux établissements publics et privés aux personnes à mobilité réduite, organiser plus de séjours et de rencontres pour les plus fragiles, réduire les coûts pour les plus démunis

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×