La présidente de la Région, Marie-Guite Dufay, a choisi d’innover pour souhaiter ses vœux aux habitants de Bourgogne-Franche-Comté. Elle a répondu, en direct, aux questions posées par les citoyens sur sa page Facebook, le 14 janvier 2019.
La Présidente s’était engagée à répondre à toutes les questions. C’est chose faite aujourd’hui.
Enseignement supérieur recherche
- Vendredi 8 janvier 2016, élus locaux et représentants du monde universitaire ont visité l’éco-campus, sur le site de l’IUT-Techn’HOM à Belfort. Initié en 2002, le projet, centré sur l’enseignement, la formation et la recherche, verra le jour en 2020. Où en est le projet ? Est-il toujours prioritaire ? (Territoire de Belfort)
Marie-Guite Dufay : » Belfort est reconnue comme la capitale mondiale de l’énergie. Pour que Belfort reste la capitale mondiale de l’énergie, le projet éco-campus doit devenir le modèle pour anticiper l’énergie et les mobilités du futur. C’est donc une priorité de la région, et une vitrine technologique et scientifique pour les entreprises. La région sera au rendez-vous du plan de financement de plus de 34 millions d’euros (M€), avec l’État, du bâtiment « énergie » dédié aux recherches et formations sera livré en 2024. Notre commission permanente du 15/02 prochain permettra de nous prononcer. »
Economie/emploi/pouvoir d’achat
- Madame la Présidente, quel est le montant des économies faites lors de la réunion des 2 régions, puisque c’est pour cela que cela a été mis en œuvre?
Marie-Guite Dufay : » Pour ma part, je n’ai jamais promis cela. J’ai toujours été très claire à ce sujet. Il me semble que c’est un ministre qui a lancé cela un jour, face à un journaliste. Car le but n’était pas de faire des économies, mais de constituer des régions qui disposent d’une taille critique à l’échelle de l’Europe. Nous avons certainement réalisé des économies sur le plan de communication, des achats, de la maintenance. Mais cela reste minime. Car comment peut-on envisager de faire des économies, en doublant le territoire d’intervention de la Région et de notre action auprès de la population ? Il est normal qu’on ait besoin des agents des deux anciennes régions pour administrer le service public régional de ce territoire, dont bénéficient les habitants de Bourgogne-Franche-Comté. Enfin, sur le plan de la gestion financière, plusieurs agences de notations indépendantes ont relevé que notre Région était pleinement vertueuse en la matière, voire en tête des régions françaises. »
Transition écologique
- Habitant de haute Côte-d’Or, je trouve que la concentration de projets éoliens dans cette région sont inadmissibles. Aucune concertation, mais des passages en force au détriment de l’avis des citoyens.
Marie-Guite Dufay : » La Région est désormais cheffe-de-file de la transition énergétique et écologique, ce qui lui confère une responsabilité. Elle est dans son rôle de faciliter, d’organiser et de coordonner, d’agir.
Parallèlement et en totale cohérence, j’ai fait de cette transition une des trois priorités du mandat de la majorité régionale. Il s’agit en effet de consommer moins d’énergie dans les bâtiments, logements, transports mais également de massifier et d’accélérer le développement des énergies renouvelables, de toutes les énergies renouvelables, pour atteindre les objectifs assignés par la France, l’Europe et les engagements climat des États définis lors de la « Cop 21 ».
L’éolien, énergie mature et compétitive fait bien évidemment partie de ce mix renouvelable que j’appelle de mes vœux. Bien que notre région n’ait réalisé qu’un tiers des objectifs de 2020, l’éolien est depuis 2017 la première source d’électricité renouvelable dans notre région. Et la dynamique de développement est réelle. La Côte-d’Or est avec l’Yonne et le Doubs un département à la pointe des installations et des projets. »
- Bonjour, ma question est la suivante : pourquoi la région continue-t-elle à nous polluer la vie en implantant des éoliennes dans le Châtillonnais et contre l’avis des habitants mais pour le profit exclusif de quelques propriétaires fonciers et des promoteurs éoliens industriels ? Vous avez une conception curieuse de la démocratie. Nous voyons aujourd’hui où cela mène.
Marie-Guite Dufay : » La Haute Côte-d’Or dénombre plusieurs projets eu égard à son potentiel en vent qui font l’objet d’une instruction rigoureuse des services de l’État dans le cadre de la procédure des installations classées pour l’environnement. Et d’une concertation codifiée dans le cadre des enquêtes publiques. La vigilance doit bien entendu être de mise pour éviter des situations jugées d’encerclement ou de saturation. Il n’y aura pas d’éolien partout, dans toutes les communes et n’importe comment !
La Région a souhaité naturellement et légitimement prendre sa part dans ce développement éolien mais aussi photovoltaïque et a favorisé la création aux côtés des syndicats d’énergie de 3 sociétés d’économie mixte départementales dont elle est actionnaire, en Côte-d’Or, dans le Jura et dans la Nièvre. Il s’agit de devenir acteurs, en complémentarité des développeurs privés, et de diversifier la chaîne de l’éolien. Et de faire en sorte notamment que les futurs parcs se réalisent aussi sur des terrains publics. L’argent que nous investissons doit revenir à la collectivité et être impérativement réinvesti dans la transition écologique.
Ma conception de la démocratie c’est d’avoir le souci permanent de l’information objective, de la concertation la plus large possible au meilleur moment et pendant toute la vie du projet. C’est pourquoi le financement participatif que j’encourage, celui des citoyens, celui des collectivités, est essentiel à mes yeux. Il est porteur de vraie valeur ajoutée et de meilleure acceptabilité des projets. Le financement participatif c’est notre marque de fabrique régionale et je vous invite en tant que citoyen à investir dans les futurs parcs éoliens de Haute Côte-d’Or. »
Formation
- Michèle Guerrin : un CFA numérique est-il envisageable ? Quelle sera la position de la Région concernant les CFA suite aux nouveaux textes ?
Marie-Guite Dufay : » La Région mène une politique active en matière de formation, et notamment en matière d’apprentissage. Elle a souhaité par ailleurs mettre l’accent sur l’accompagnement à la transition numérique, misant sur la capacité des outils numériques à mieux connecter les citoyens, notamment ceux des territoires isolés, à l’offre de formation. Certains CFA ont déjà mis en place des modules d’enseignement de Formation Ouverte et à Distance (FOAD), soutenus par la Région. Le numérique permet également le développement d’outils pédagogiques innovants et de mutualiser les ressources disponibles.
Cette politique régionale est chamboulée en effet par la Loi « pour la Liberté de choisir son avenir professionnel » du 5 septembre 2018 qui modifie le rôle des Régions dans le financement et l’organisation de l’apprentissage. Les CFA ne sont plus créés à l’initiative des Régions, et les branches professionnelles ont désormais un rôle accru sur le contenu des diplômes et les besoins de formation. Le montant des financements qui seront mis à notre disposition en 2020 au titre d’un fonds de péréquation n’est pas encore connu. Nous sommes donc dans l’attente de précisions quant à la mise en œuvre concrète de cette loi pour organiser notre action. La Région a, certes, moins de marge de manœuvre mais continuera à soutenir l’apprentissage au titre de son action en faveur de l’aménagement du territoire et du développement économique. »
Démocratie / participation / proximité
- Béatrice Micard Magnoni : je suis enseignante en économie au lycée St Joseph à Auxerre et je souhaiterais avoir une intervention de la présidente de la région dans une classe de terminale ES pour expliquer la situation politique et économique de la région. Est ce possible ?
Marie-Guite Dufay : » Je m’engage, lors d’un prochain déplacement dans l’Auxerrois, où je rendrai par ailleurs visite aux personnels du lycée, à intervenir dans votre classe. Je livrerai aux élèves mon analyse de la situation de la Région. Et je reviendrai sur ce que nous avons déjà réalisé. »
- Caroline da Silva : Bonjour madame, j aimerais savoir quand les élus régionaux, de quel bord qu’ ils soient, rendront des comptes à leurs électeurs. quelles sont les instances démocratiques qui nous permettront le contrôle des fonds publics et comment envisagez vous un retour sur les actions menées jusqu alors par le conseil régional ?
Marie-Guite Dufay : » Cette année les élus de la région iront sur le terrain pour rendre compte de l’avancée des actions régionales. Par ailleurs, la collectivité est régulièrement contrôlée par la Cour des comptes, une autorité administrative indépendante qui a relevé que notre région est une des moins endettées de France. La région a aussi mis en place un comité d’éthique, installé en décembre 2017. »
- Viviane Mulard : Pratiquement tous les services publics ont été supprimés des campagnes trésorerie, poste. Pourquoi ne pas faire des permanences 2 jours par semaine et cela dans toutes les communes qui en bénéficiaient avant? La mobilité va dans les 2 sens.Pour le désert médical le gouvernement devrait imposer aux médecins qui sortent des écoles leur premier poste. Quand aux médecins spécialistes urologue etc……des permanences devraient aussi être imposées à ceux ci 2 jours par semaine dans les communes qui ont des petits centres médicaux. Pourquoi faire déplacer les gens alors qu une seule peut le faire. La mobilité n est pas valable que dans un sens.
Marie-Guite Dufay : » Je veux donner la priorité aux ruralités dans cette seconde parti du mandat. En 3 ans, nous avons déjà voté 35 de nombreux contrats pour revitaliser les bourgs-centre, avec des maisons rénovées, des commerces plus animés , des espaces publics qui font peau neuve, comme à Baume-les-Dames, dans le Doubs, ou bien à Luzy, dans la Nièvre.
Je veux insister sur la santé, 1ère préoccupation des habitants de notre région. La région n’a certes pas de compétences dédiées sur la santé, il n’empêche qu’elle est sur tous les fronts, avec l’Agence régionale de santé, notre principal partenaire. Nous sommes devenus pilotes en France dans la structuration de l’offre de soins de proximité avec la création des maisons de santé. Notre région expérimente la carte diabète adaptée à chaque patient. C’est unique en Europe pour les quelque 150 000 patients diabétiques de notre région. Pour une médecine innovante et coordonnée, celle à laquelle je crois, je présenterai un plan santé régional à la fin du mois de mars. »
Handicap
- Danielle Cneudt : qu’allez-vous faire pour améliorer les conditions de vie des handicapés dans la Région Bourgogne-Franche-Comté ?
Marie-Guite Dufay : » J’ai demandé que soit travaillée une stratégie régionale en matière de handicap qui sera adoptée au printemps. Des consultations du grand public ont eu lieu et les résultats nous sont parvenus. Nous allons en partie nous baser sur ces résultats pour alimenter notre stratégie. Elle prendra appui sur deux piliers : les compétences régionales comme les transports, les lycées, la formation d’un côté, et notre responsabilité d’employeur de l’autre. »
Transports et mobilités
- Aude Frachebois : à quand une 2 fois 2 voies entre Lure et Vesoul ? Cette petite route n’est plus adaptée au trafic actuel avec les milliers de camions par jour, les convois exceptionnels, les fous du volant ou ceux qui roulent à 50-60 km/h…avec très peu de morceaux pour doubler…une catastrophe! Il faut faire avancer le projet! Pour la sécurité de tous.
Marie-Guite Dufay : » La 2×2 voies entre Lure et Vesoul est très fréquentée avec 16 000 véhicules par jour dont 4 000 poids lourds. La Région est bien engagée sur la RN 19 tout comme la RN57. Par ailleurs, c’est tout le département de la Haute-Saône qui a toujours fait l’objet d’une attention particulière dans nos investissements, du fait de son enclavement et de l’absence de train entre Besançon et Vesoul. Nous avons inauguré l’an dernier un tronçon de 3,4 km entre Amblans et Lure, première portion du tronçon Vesoul-Lure, avec un investissement de près de 40 millions d’euros (dont 5 millions d’euros de la Région) au contrat de plan État-Région.
Sur cette même RN19, nous avons aussi livré pour la déviation de Port-sur-Saône 8 km de mise à 2×2 voies, un chantier à 130 millions d’euros.
C’est primordial quand on sait que 90% des ruraux utilisent une voiture pour aller travailler. »
- Chantal Debrand : mettre en place des transports en commun toutes les 20 mn dans les petites communes autour de Dijon, Savigny-le-Sec, Messigny, comme pour les dijonnais et ceux de l’Agglo… pour une équité des usagers.
Marie-Guite Dufay : » Vous posez une question qui est au cœur de nos préoccupations, celle des transports en commun autour des agglomérations. Dans le cadre de la crise liée à la mobilité en milieu périurbain et rural, c’est un sujet que nous engageons pleinement et qui débouchera sur des réponses concrètes. Nous voulons améliorer encore le service de transport collectif en périphérie des agglomérations. Autour de Dijon, mais aussi de Besançon et de Belfort, ou du Creusot. Je proposerai prochainement pour ceux qui utilisent une voiture dans nos campagnes ou à la périphérie de nos villes une aide sous forme d’un « ticket mobilité ». »
- A quand des trains correct, où l’on peut travailler avec les moyens modernes et plus stables que les « bombardiers » actuels? Merci.
Marie-Guite Dufay : » Moderniser notre parc est une de nos priorités. Vous avez déjà dû le remarquer car nous avons des rames neuves qu’on appelle « Régiolis » qui circulent déjà. Au total, durant ce mandat, ce sont 42 régiolis qui seront achetées pour 411 M€. J’en profite pour rappeler que nous avons obtenu qu’aucune ligne de TER ne ferme dans notre région. »
- Isabelle Martins da Rocha : pourquoi une telle hausse des abonnements TER Bourgogne ? Un scandale : 217€ d’augmentation par an. Il coûte plus cher de voyager en Bourgogne… Au lieu d’aligner les prix avec la région parisienne on creuse les écarts…. À ne rien y comprendre, sauf faire fuir les travailleurs.
Marie-Guite Dufay : » Nous avons des hausses de tarifs sur nos abonnements pour plusieurs raisons : pas d’augmentation depuis 4 ans, une harmonisation des prix après la fusion, etc… Mais la région continue à prendre en charge très fortement le coût du train. Lorsqu’un usager paie une billet, il ne supporte que 25 % aujourd’hui. C’était 32% il y a 10 ans.
Cela n’empêche pas que j’ai entendu et compris les réactions à ces hausses des prix des abonnements, dans un contexte social et économique tendu. C’est pourquoi j’ai demandé à la SNCF d’instaurer dès à présent un mois gratuit pour tous les abonnés mensuels et annuels, et deux mois pour les abonnés annuels connaissant les plus fortes hausses.
J’ai aussi demandé à ce que soit annulée la hausse de 2 % qui était prévue en 2020. Cela s’ajoutera aux mesures que nous voterons au printemps prochain pour le pouvoir d’achat et les mobilités. »
- Sandrine Beaujon : bonjour, avez-vous prévu de défendre enfin la ligne de Tgv Paris-Lausanne (et pas simplement celle reliant Belfort) ? Il semble que des trajets seraient encore supprimés dans quelques mois. Ça va finir par devenir dramatique pour notre entreprise Knowllence, les études de nos enfants et notre vie perso. Avoir l’internet haut-débit est vraiment super. Mais si nous n’avons plus de mobilité (écologique par le train et pas en voiture) ça va devenir invivable… À votre disposition pour toute précision. Meilleurs vœux à tous pour 2019.
Marie-Guite Dufay : » J’ai proposé fin 2017 à tous les élus, associations de défense et d’usagers de Bourgogne-Franche-Comté et de Suisse de se réunir pour être plus forts pour défendre l’avenir de cette ligne, une meilleure desserte, des précisions sur les travaux et sur l’acquisition de TGV neufs et modernes. Nous avons donc mis en place un comité de suivi de la desserte. Il s’est réuni deux fois. La dernière fois, c’était en mars 2018 en présence du Directeur général de Lyria qui a répondu à nos questions.
Je suis totalement opposée à la suppression sèche d’un aller-retour Paris-Lausanne via Dijon, Dole et Frasne, ce à quoi se prépare l’opérateur Lyria pour décembre 2019. Aucune gare ne doivent subir une réduction des dessertes TGV. La méthode est quant à elle inacceptable
Je réunirai le comité de suivi mardi 29 janvier pour auditionner Lyria sur ce choix de parcours. C’est d’autant plus inadmissible que la région investit massivement dans les mobilités depuis 3 ans : pas de fermetures de lignes, des prix attractifs dans les trains et les cars, la gratuité des transports scolaires, etc… c’est une rupture du service public qui n’est pas acceptable. J’ai interpellé sur ce sujet la Ministre des Transports qui s’est rendu dans notre région vendredi 25 janvier. Je l’ai alertée sur cette prise de décision unilatérale qui contredit la loi pour un nouveau pacte ferroviaire récemment votée, tant sur la forme que sur le fond. »
Culture
- Bonsoir Madame la Présidente : pourquoi la Région a-t-elle supprimé l’aide aux établissements d’enseignement artistique dans l’aide à l’acquisition d’instruments de musique? Cette mesure permettait à nos structures d’aider des élèves qui souhaitaient débuter la musique en leur prêtant un instrument. Sachez que l’enseignement artistique est fondamental dans la construction d’un individu. Elle permet aussi la réduction des inégalités sociales. Permettre au plus grand nombre d’y avoir accès en aidant dans cet investissement matériel contribuerait à remettre la Région Bourgogne-Franche Comté au cœur de cet enjeu culturel et éducatif. Dominique Baran, Directeur du Conservatoire à Rayonnement Départemental de Nevers.
Marie-Guite Dufay : » L’aide à l’acquisition d’instruments de musique existait sur une seule partie du territoire, celui de l’ex-Bourgogne. Dans le cadre de la fusion et de l’harmonisation de nos règlements, il nous fallait soit arrêter le dispositif, soit l’étendre à tout le territoire, ce qui n’était évidemment pas possible pour tous les dispositifs !
Nous avons fait le choix d’arrêter ce dispositif car il concerne en premier lieu le niveau communal et intercommunal, voire départemental, puisque ce sont les départements qui ont en charge le schéma de développement des enseignements artistiques depuis la loi du 13 août 2004. La Région, elle, se concentre davantage sur le niveau régional et l’accession au niveau professionnel, en particulier les conservatoires à rayonnement régional. Cependant, étant soucieuse d’accompagner au mieux les collectivités, j’ai missionné mes services, qui depuis dix-mois ont rencontré à plusieurs reprises la Confédération Musicale de France (CMF), côté Bourgogne, et la Fédération Musicale de Franche-Comté. Ces deux fédérations travaillent à élaborer un dispositif qui permettrait d’accompagner les établissements d’enseignement artistique, dispositif qui doit nous être présenté dans les prochaines semaines.
J’ajoute enfin que, si la Région a redéfini son périmètre d’intervention, c’est par souci de lisibilité, et non pour « faire des économies ». Bien au contraire, la Région a fait le choix d’augmenter considérablement son budget consacré à la culture, avec une hausse de 17 % depuis 2016 ! Cet engagement que j’ai pris en faveur de la culture est un de ceux qui me tiennent le plus à cœur ! Parce que la culture et la musique sont un des vecteurs essentiels pour faire vivre la fraternité sur notre territoire. »