L’action sanitaire et sociale est un secteur économique dynamique en Bourgogne-Franche-Comté. En raison du vieillissement de la population, c’est aussi un secteur stratégique. Conformément à leurs compétences, les deux anciennes régions ont investi le champ des formations sanitaires et sociales.
Si les objectifs poursuivis sont comparables, il existe des différences entre les procédures et dans les modalités de prise en charge des formations. Soucieuse de garantir une égalité de traitement entre les apprenants, la région harmonisera les modalités de financement des formations publiques.
Les procédures comme les conditions de financement du niveau 5 sont différentes. En Bourgogne, elles sont prises en charge dans le cadre de marchés publics, alors que les actions sont subventionnées en Franche-Comté. Les deux instituts de formation en travail social de Besançon (IRTS) et de Dijon (IRTESS) sont agréés par la région et, à Besançon, des aides (bourses et/ou rémunération) sont accordées aux jeunes en poursuite d’études et aux demandeurs d’emploi.
Les procédures sont proches même s’il existe un échelon de plus en Franche-Comté (échelon 6). Il est à noter que le public bénéficiaire est également différent : les demandeurs d’emploi non indemnisés sont éligibles au dispositif de bourses en Franche-Comté.
Les formations sanitaires et sociales sont stratégiques pour notre système de santé. Offrir le meilleur des enseignements à tous constitue le cœur de notre engagement. »
Cette compétence régionale fait l’objet d’une concertation permanente avec l’Agence régionale de santé (ARS) et avec le secteur universitaire, afin d’identifier au mieux les besoins et d’y répondre collectivement.
Notamment à travers la création d’un barème régional unifié aligné sur les bourses du CROUS en fonction des modalités de compensation financière arrêtées par l’Etat.
En augmentant les quotas de masseurs kinésithérapeutes et d’orthophonistes au regard du diagnostic partagé avec les établissements sanitaires et sociaux et en ouvrant sur le territoire de nouvelles formations.
Face aux besoins de la population du territoire et aux perspectives d’emploi pour les jeunes qui se dirigent vers les métiers du sanitaire et social (taux de réussite de 98 % et taux d’emploi en sortie de formation de 90 %), la région s’engage à poursuivre une politique territoriale concernant les infrastructures des organismes de formation.
De forts enjeux d’aménagement du territoire portent notamment sur la répartition des cursus entre l’institut de formation des professions de santé (IFPS) de Besançon et celui de Dijon. L’équilibre entre les différents pôles urbains est le fil rouge des travaux, qui seront menés dans le respect des identités de chaque structure. Le rapprochement des deux régions doit permettre de répondre à un éventail beaucoup plus large de formations de professionnels de santé, en consolidant le maillage et l’offre grâce à une approche plus coordonnée des besoins et des parcours.
Favoriser l’exercice des praticiens de santé au plus près de besoins des habitants implique de pouvoir les former là où ils seront le plus demandés demain. La région a donc décidé de conforter la présence des instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) dans toute la région. Quatre sites seront privilégiés : Besançon, Dole, Blanzy et le Nord-Franche-Comté. A la rentrée 2018, par exemple, l’institut de formation aux métiers de la santé Nord-Franche-Comté accueillera 700 étudiants dans un bâtiment flambant neuf de 5 000 m2 dont le coût est pris à 50 % en charge par la région. Hall-atrium, amphithéâtre de 200 places, salles de cours magistraux, cafétéria : c’est ici qu’étudieront les futurs infirmiers, aides-soignants et autres masseurs-kinésithérapeutes.
favoriser l’emploi local aux étudiants de ces formations ce qui rendra la région attractive et solutionnera les besoins de personnel sur place
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