L’emploi, c’est d’abord le développement économique, sur lequel la région devient chef de file. En soutenant la recherche et l’innovation, la région investit dans les emplois de demain. C’est aussi la formation tout au long de la vie : des lycées à la formation professionnelle en passant par les universités, la région est plus que jamais présente et mise sur l’orientation pour construire les bons parcours. L’emploi, c’est enfin l’attractivité et le rayonnement de la nouvelle région, qui doit prendre toute sa place en Europe et dans le monde grâce à une gestion active des fonds européens et une politique volontariste en matière de relations internationales. L’attractivité économique, mais aussi culturelle, universitaire ou encore touristique, car la Bourgogne-Franche-Comté dispose d’un potentiel immense en matière de tourisme.
#1 – Former massivement les demandeurs d’emploi (au moins 120 000 sur le mandat) et protéger les salariés par la sécurisation des parcours professionnels et le dialogue social avec les syndicats
La formation, c’est la clé du retour à l’emploi. En Bourgogne-Franche-Comté, de nombreux employeurs sont prêts à recruter mais n’y parviennent pas faute de trouver les compétences dont ils ont besoin. C’est pourquoi la région s’engage à former massivement les demandeurs d’emploi, en particulier sur les nouveaux métiers qui recrutent : ceux du numérique, ceux de la transition écologique, ceux des services à la personne…
Dès 2017, ce sont plus de 32 000 demandeurs d’emploi qui ont pu être formés par la région, soit une augmentation de plus de 35 % ! La formation doit aussi bénéficier aux salariés, dont la qualification est la clé de leur parcours professionnel. C’est le sens du dialogue social engagé avec les syndicats et les employeurs pour sécuriser et accompagner les mobilités des salariés imposées par les mutations économiques et technologiques.
Un exemple ? L’aide de la région aux contrats de professionnalisation pour les jeunes, à condition qu’ils fassent l’objet d’un contrat à durée indéterminée. Un bon moyen pour accélérer l’insertion durable des jeunes sur le marché du travail.
#2 – Favoriser l’innovation, la croissance et la compétitivité des entreprises grâce à une agence régionale de développement unique présente sur l’ensemble du territoire régional
Le développement économique et la création d’emploi ne se décrètent pas, mais la région peut mettre en place les conditions les plus favorables à l’emploi. En aidant à la création des entreprises, en accompagnant leur croissance, en soutenant l’innovation et la conquête de nouveaux marchés à l’international. C’est l’objet de la nouvelle agence régionale de développement qui verra le jour en 2017, en fusionnant les structures existantes, mais aussi et surtout en la rapprochant du terrain par un réseau de développeurs économiques, pour accompagner dans la proximité les porteurs de projets.
La Bourgogne-Franche-Comté dispose de pépites sur son territoire pour répondre aux défis mondiaux de l’énergie de demain, des mobilités du futur, de l’alimentation et de la santé. À nous d’être aux côtés de tous ceux qui portent les initiatives qui font les emplois de demain.
#3 – Promouvoir une agriculture d’excellence et ancrée dans la proximité : au moins 50 % de produits bio et/ou locaux dans les cantines des lycées
La Bourgogne-Franche-Comté est une grande région agricole, qui exporte les richesses de son terroir dans le monde entier ! Plus que jamais, la région est aux côtés des filières qui font l’excellence du territoire. Elle est aussi aux côtés des agriculteurs pour qu’ils puissent tirer un revenu décent de leur activité, en les aidant par exemple à moderniser leur exploitation et à s’orienter vers des productions à haute valeur ajoutée.
La région est fière de ses agriculteurs, c’est pourquoi elle veut encourager tous les Bourguignons et les Francs-Comtois à consommer local en développant les circuits courts et l’alimentation de proximité. Elle s’engage ainsi à servir 50 % de produits bio et/ou locaux dans les 13 millions de repas qu’elle sert chaque année dans les lycées. Un engagement concret au service de l’économie locale, de l’environnement et de la santé des habitants.
#4 – Développer l’économie sociale et solidaire en favorisant la création et la consolidation de 6 000 emplois d’utilité sociale
L’économie sociale et solidaire, c’est une économie à part entière et non une économie entièrement à part. Ce sont des emplois non délocalisables en plein développement qui répondent à de vrais besoins sociaux.
La région s’engage à soutenir au moins 6 000 emplois d’utilité sociale pour accompagner les associations, donner de véritables opportunités d’emploi – notamment aux jeunes – et apporter plus de services aux citoyens – et singulièrement aux seniors – dans nos territoires. Des emplois pour aider au maintien à domicile des personnes âgées. Des emplois dans les entreprises d’insertion qui permettent à des demandeurs d’emploi de retrouver une place sur le marché du travail, en particulier grâce aux marchés publics passés par la région, dont les clauses d’insertion sont renforcées. Des emplois associatifs dans les domaines de la culture, du sport, de la solidarité et de l’environnement pour aider les acteurs à mieux s’organiser. Des emplois d’accompagnateurs dans les transports scolaires pour améliorer le service aux familles. Des emplois en lien avec les activités extra-scolaires pour accompagner l’épanouissement des plus jeunes.
#5 – Accélérer le déploiement des infrastructures numériques (au moins 150 millions d’euros sur le mandat) pour garantir l’accès au très haut débit pour tous
Le numérique, c’est l’avenir ! L’avenir des entreprises, car il n’y a pas de développement économique sans très haut débit. Mais aussi l’avenir des territoires, dans les villes comme dans les campagnes, car les nouveaux services au public reposent en grande partie sur le numérique.
C’est pourquoi la région accélère l’investissement dans les autoroutes du numérique pour amener la fibre optique en tout point du territoire, et pour lutter contre la fracture numérique qui marginalise encore trop souvent certains publics et certains territoires. Parce que les nouvelles technologies n’attendent pas, la région investit au moins 150 millions d’euros sur le mandat pour aller plus vite et plus loin.
#6 – Investir dans le lycée de demain (au moins 100 millions d’euros par an) et mettre en place une tarification sociale progressive dans les cantines et les internats
Le lycée de demain, c’est un lycée plus moderne, plus connecté, plus accessible à tous, plus économe en énergie, et plus ouvert sur son environnement et sur le monde de l’entreprise. Cela suppose de moderniser les espaces et les équipements pour améliorer le quotidien des lycéens et leur donner toutes les chances de réussite.
C’est pourquoi la région prévoit d’investir au moins 100 millions d’euros par an dans les lycées. Et parce que la région entend garantir l’égalité des chances et améliorer le pouvoir d’achat des familles, elle confirme la gratuité des manuels scolaires et mettra en place d’ici la fin du mandat une tarification sociale dans les cantines et les internats, pour diminuer la participation des familles les plus modestes.
La région continuera également, dans le cadre de sa politique volontariste, à soutenir les projets éducatifs et culturels, les voyages à l’étranger et les stages professionnels.
#7 – Relancer l’apprentissage et l’étendre jusqu’à l’âge de 30 ans
Première région industrielle de France, la Bourgogne-Franche-Comté est aussi l’une des régions qui emploie le plus d’apprentis. La voie de l’alternance, qui articule de façon originale formation et expérience du milieu professionnel, maximise les chances d’accéder à un emploi durable. C’est pourquoi la région entend accompagner au moins 20 000 apprentis par an.
Elle a aussi demandé et obtenu l’inscription dans la loi de la possibilité d’expérimenter l’apprentissage jusqu’à l’âge de 30 ans. C’est un nouveau droit qui permettra à encore plus de jeunes d’accéder à l’emploi par l’apprentissage. Dans le même temps, la région mise sur l’orientation pour sensibiliser les jeunes aux métiers qui recrutent, en luttant parfois contre les préjugés qui touchent encore certains secteurs, en particulier l’industrie qui offre de vraies perspectives d’avenir dans notre région.